Le député Fabrice Puela accuse le gouverneur Mbadu d'organiser son assassinat

Le député national Albert Fabrice Puela se dit être en danger de mort et déclare que ses biens sont menacés. Cet élu de la ville de Matadi accuse ouvertement le gouverneur de la province du Kongo central Jacques Mbadu Nsitu d’organiser son assassinat.

<em>«Mon domicile à Matadi est, depuis 2:30 de ce vendredi 10 mars 2017, victime d'un incendie criminel de la part des inconnus mais dont on peut aisément relever l'origine et le mobile</em>», écrit Albert Fabrice Puela sur sa page Facebook.

Contacté ce vendredi 10 mars 2017 par ACTUALITE.CD Fabrice Puela a dépeint la situation.

<em>«Après avoir co-organisé avec les habitants du chef lieu de la province du Kongo central avec grand succès une journée sans véhicule en date du mardi 07 mars 2017, pour réclamer pacifiquement de la part du Gouvernement provincial, la réhabilitation de la voirie urbaine totalement et délibérément détruite, le gouverneur de ma province, comme dans ses habitudes a, par l'entremise de ses “atalaku” bien identifiés, attenté à ma vie au quartier Minkondo, avec des bouteilles et cocktails molotovs qui ont été lancés sur moi par des criminels appelés “zoulou” qui ont été financés par les sieurs Papy Lévy, Lokombe et un certain Fal Fal (des proches très connus du gouverneur)... un de ces criminels a, lui-même été victime du cocktail molotov qu'il voulait lancer sur moi</em>», indique l’élu de Matadi.

Fabrice Puela, également membre du Rassemblement de l’opposition ajoute que Jacques Mbadu Nsitu n’est pas à son premier acte.

<em>«N'ayant pas réussi son coup, comme ce fut le cas à Boma avec l'honorable Adrien Phoba, qui a même perdu l'usage de son œil, le gouverneur a, ce jeudi 09 mars, fait jeter dans toute la ville de Matadi, des tracts selon lesquels notre opération (ville sans véhicule) aurait été financée par l'honorable Mbatshi qui m'aurait donné 100 000 FC à remettre à chaque taximan que j'aurais détournés. Quel amateurisme même dans le montage des mensonges»</em>, s’interroge-t-il ajoutant qu’il va saisir la justice et que «la lutte politique est un combat d'idées et non des biceps".

"La violence est l'arme des faibles et des lâches», a conclu le député Fabrice Puela.

ACTUALITE.CD vous promet la réaction du gouverneur Jacques Mbadu, qui jusqu'ici n'a pas été joignable.

Stanys Bujakera