Le président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) tient à l’«unité des forces acquises aux changement». Vital Kamerhe a donné cette position ce jeudi 9 mars 2017 indiquant qu’il ne souhaitait en aucun instant l’éclatement du Rassemblement.
« Si le Rassemblement éclate, cela ne fera nullement honneur au président Etienne Tshisekedi, moi je vais travailler et je travaille déjà pour la réunification de ce regroupement », a déclaré Vital Kamerhe.
Le numéro 1 de l’UNC s’est ainsi exprimé devant une centaine de jeunes et femmes au siège du parti dans le cadre de sa campagne de redynamisation des structures deladite formation politique.
«Je lance seulement un appel à tous les amis du Rassemblement, ce qu'ils doivent inculquer en eux ou témoigner en eux le sens du combat du président Etienne Tshisekedi. Jamais le président Etienne Tshisekedi qui est notre héros n’avait travaillé pour des postes, le président Tshisekedi a toujours travaillé pour l’instauration d’un état de droit, pour l’alternance démocratique dans notre pays. Alors, je demande aux amis de quitter leur posture de chercher des postes. Voilà pourquoi moi je me suis engagé à offrir mes bons offices pour que le Rassemblement demeure effectivement un Rassemblement », a poursuivi Kamerhe.
Ce dernier justifie également ses «bons offices» par sauvegarde de l’accord du 31 décembre dont la mise en oeuvre tarde à être effective.
«Il faut aider le Rassemblement à ne pas s’éclater pour ne pas faire plomber l’accord du 31 décembre. Cet accord de la saint sylvestre, c’est un accord d’espoir », a ajouté le président de l’UNC.
D’après les sources d’ACTUALITE.CD, Vital Kamerhe a déjà pris langue avec certains leaders des ailes éclatées du Rassemblement. Cependant la division du Rassemblement préoccupe également la Monusco et la CENCO qui ont déclaré que la dislocation observée retardait le processus de la mise en application de l’accord du 31 décembre.
Vital Kamerhe a également interpellé le chef de l'Etat pour qu’il s’implique davantage pour la mise en œuvre de l’accord du Centre Interdiocésain.
Stanys Bujakera