Deux mois après la signature de l’Accord politique du 31 décembre, la CENCO s’inquiète du retard pris dans sa mise en œuvre. C’est le secrétaire général de la Cenco qui l’a dit dans une interview accordée à ACTUALITE.CD ce mercredi 8 mars.
Donatien N’shole invite toutes les parties engagées dans les discussions à la responsabilité et rejette toute responsabilité de l’échec de la Cenco dans le retard pris pour la mise en œuvre de l’accord.
Entretien (2e partie)
<strong>Environ deux mois après la signature de l’accord, il n’est toujours pas appliqué. Peut-on parler d’un échec ?</strong>
<em>"Parler d’un échec c’est trop tôt. Mais là il s’agit d’un retard à déplorer. C’est l’occasion pour nous de stigmatiser le manque de volonté politique dans le chef de nos acteurs politiques. C’est comme s‘ils ne prennent pas au sérieux l’impatience, la situation de la population qui est la principale victime de leur tergiversation et de leur égoïsme entre guillemet".</em>
<strong>Qu’est ce qui favoriserait ce retard ?</strong>
<em>"Le retard est dû à plusieurs raisons. Il y a le président du Conseil des sages qui n’est pas encore connu, il y aussi la querelle autour de la nomination du premier ministre".</em>
<strong>Et la responsabilité des politiques dans tout ça ?</strong>
"Ils sont les principaux responsables. Il suffit qu’ils débloquent la situation pour aller de l’avant".
<strong>A quel moment vous pouvez reprendre la médiation ?</strong>
<em>"Maintenant, il faut que les choses soient claires au niveau du Rassemblement pour qu’on invite les gens".</em>
<strong>Quel message adressez-vous à tous ?</strong>
<em>"Je n’ai pas de commentaire à ajouter sinon rappeler encore le dernier message lancé par les évêques : « non au blocage et il faut que la population soit vigilante parce que c’est elle qui est au centre de tout ».</em>
Interview réalisée par Stanys Bujakera
Photo ACTUALITE.CD/Pascal Mulegwa