Théodore Mugalu : « Un sacrificateur qui trouble sa maison, héritera du vent… »

Quel peut être le comportement d’un peuple face à un dirigeant pharaon plongé dans une mauvaise gouvernance ? Au cours de sa dernière sortie médiatique, ce samedi 31 décembre 2016 sur Télé 50, le chef de la maison civile du Chef de l’Etat, le pasteur Théodore Mugalu, a répondu à cette question de Willy Kalengayi en puisant dans l’histoire du pays.

<em>« Lorsque les chrétiens ont constaté que le président Mobutu martyrisait le peuple, ils se sont mis à prier. Je n’ai pas vu les chrétiens insulter Mobutu. Même la marche du 16 février n’était pas une marche d’injures, de pillages, mais pacifique. Les gens priaient, parce que c’est Dieu qui donne le pouvoir et c’est lui qui le retire… »</em>

Pour lui, les prières doivent s’attacher aux promesses de Dieu. On ne peut pas dire : « Que tous mes ennemis meurent au nom de Jésus ! Ce sont des prières diaboliques. Je considère la prière conforme à la parole de Dieu. Dans la Bible, il est interdit d’insulter le Prince de ton peuple… »

Concernant le rôle de l’église, il a indiqué que c’est celui de conduire les brebis à utiliser la puissance de Jésus-Christ. Kinshasa a plus de 15.000 églises chaque dimanche et Dieu ne peut pas être indifférent devant les faux et les vrais prophètes. Mais il est établi que tous les leaders du pays ont chacun son pasteur. Il y a des pasteurs de la Majorité et des pasteurs de l’Opposition. C’est un scandale, une malédiction…»

Il dit tirer la sonnette d’alarme sur les dangers d’une démocratie intoxiquée

<em>« Celui (un sacrificateur) qui trouble sa maison, héritera du vent ; C’est un insensé, il sera l’esclave de l’homme sage… » (Proverbes 11, 29). Quel est ce sacrificateur qui crée le trouble dans sa propre maison ? C’est Judas Iscariot qui a livré son ‘patron’ et sa rémunération c’était le ‘vent’, il s’est suicidé. Nous devons faire attention à tout ce nous faisons »</em>

Convaincu que les hommes de Dieu doivent être l’absolu de notre référence, il a cependant recommandé à ses pairs d’avoir comme absolu le Christ.

<em>« Nous, sacrificateurs, devons examiner l’état de santé mental et politique de la RDC, des leaders qui conduisent, qui entretiennent la démocratie, parce que l’état mental d’Adolphe Hitler qui avait des slogans pour tuer, pour piller, c’était une maladie, une pathologie de l’âme, spirituelle qui nécessité une guérison. Nous avons besoin du sang de Jésus-Christ pour traiter toutes ces âmes qui souffrent de la désertification spirituelle, parce que cette désertification vide l’âme de toutes les vertus de la crainte de Dieu qui a dit ne faites pas couler le sang de celui qui a une âme… »</em> a-t-il appuyé, ajoutant même que Dieu demandera des comptes à ceux qui font couler le sang, même à un lion !

Rappelant que la démocratie occidentale a été intoxiquée par des démocrates comme Lénine, à cause de cela l’humanité a dû créer la Société des Nations pour que des affres meurtrières ne se répètent pas. Mais sans succès, car entre 1940 et 45, une seconde guerre mondiale a brisé des millions de vie.

<em>« Est-ce que la démocratie est-elle le pouvoir du peuple congolais, par les Congolais et pour les Congolais ? Il faut que nation congolaise née dans la dictature soit lavée dans le processus de la révolution, et après la révolution, il faudrait laver la conscience et la nation par le sang de Jésus-Christ… »</em> a-t-il conclu.

Tchèques Bukasa