Lambert Mende s’est confié à ACTUALITE.CD il y a quelques minutes au centre interdiocesain où est toujours attendue la signature d’un accord entre l’opposition et la Majorité Présidentielle. Il répond aux questions au sujet des divergences qui planent encore.
<strong>Pouvez-vous nous dire quelques choses ? </strong>
Les Évêques sont en train de nous préparer une formulation. Laissez-nous au moins prendre une connaissance de la formulation qu’ils vont nous proposer
<strong>Peut-on espérer à la signature de cet accord ? </strong>
Ah ! On est plusieurs parties Madame. Nous, nous sommes prêts à signer si ce que nous attendons est repris, si les droits constitutionnels du peuple sont reconnus nous allons signer
<strong>En quoi cet accord sera inclusif si une partie est absente ? </strong>
Voilà encore un autre problème qui risque de se poser. Lorsque viendra le moment de signer nous allons nous compter et voir si nous tous nous sommes là. Parce que l’accord de la cité de l’UA a été contesté pour non inclusivité et aujourd'hui tout le monde n’est pas là, nous n’avons même pas encore discuté, donc vous comprenez que nous ne sommes pas encore au bout de nos peines. Même le MLC n’est pas là
<strong>Cet accord remet-il en cause celui de de la cité de l’UA ? </strong>
Non pas du tout. Il y a des prétentions de certains qui ont quitté la salle qui posent problème à une partie de ceux participent et donc ça nous pose un sérieux problème d'inclusivité, ça c’est vraiment sérieux. On ne l’a pas encore débattu malheureusement.
<strong>Vous vous êtes entendu que la primature revienne à l’opposition non signataire ? </strong>
C’est à l’opposition, d’ailleurs c’est quelqu’un de l’opposition qui est premier ministre.
<strong>Opposition du Rassemblement...</strong>
Mais le Rassemblement est dans l’opposition à ma connaissance. Pourquoi nous devrions nous mêler des choses internes à l’opposition ? Ce n’est pas mon problème.
<strong>Mais hier le président de la CENCO a bien précisé que la primature revient au Rassemblement ? </strong>
Ça c’est un un problème qui le concerne, moi ça ne me concerne pas. Le président de la CENCO a beau parlé, ça ne me transforme pas en membre de l’opposition.
Interview réalisée par Rachel Kitista