Alors que la voie vers un accord inclusif semble être débloquée après la déclaration de Moïse Katumbi qui a exhorté son groupe à ne pas faire de son cas un préalable pour la signature, Jean-Bertrand Ewanga fait un point sur la nécessité de l’abandon des charges politiques contre les sept cas majeurs qui ont été soumis à ces discussions directes dans le cadre de décrispation.
<strong>Devrait-ont bloquer tout un pays à cause des individus ?</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">Ne voyez pas quand nous parlons de Moïse Katumbi, de Muyambo et les autres que nous parlons des individus. Ces gens incarnent le vrai changement. Ils donnent un espoir pour sortir de l’environnement ordurier de ce pouvoir.</blockquote>
<strong>Le changement du grand Congo se résume à ces quelques personnalités donc ?</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">Je dis qu’ils sont porteurs d’une vision, ils ont besoin d’un changement. Nous sommes dans un pays où même un député national est ramassé, vous connaissez le cas de Franck Diongo, Diomi Ndongala, Muyambo humiliés.</blockquote>
<strong>Le changement tout le monde en parle, Ewanga, Mende ,Boshab et les autres, finalement qui défend les intérêts du peuple ?</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">Tout le monde parle de Dieu mais il n’y a que cette petite minorité qui croit effectivement en lui. Quand nous parlons du changement, c’est sortir des conditions macabres dans lesquelles ce pouvoir nous a mis. Ce qui se passe dans cet accord-là, il faut éviter que nous connaissions la situation de l’opposition qui est tombée dans le piège à la cité de l’Union Africaine avec Kodjo. Il y a des gens qui y sont allés avec des intentions de gérer ou d’occuper des charges, ils ont été désabusés parce que monsieur Kabila avait besoin de son accord. Pour nous à l’Alternance pour la République, cet accord doit réconcilier toutes les filles et fils de notre pays. Au cas contraire, nous allons prendre nos responsabilités.</blockquote>
Interview réalisée par Stanys Bujakera