<span style="font-weight: 400;">Après plusieurs semaines des consultations de la classe politique congolaise, les évêques de la CENCO n’ont pas réussi à concilier le point de vue de la Majorité avec celui du Rassemblement. Dans un communiqué de presse publié ce vendredi 2 décembre, ils relèvent l’existence de certains points de divergence entre les deux parties notamment sur le fonctionnement des institutions pendant la transition, la forme de compromis politique à trouver, les mesures de décrispation politiques, le mécanisme de suivi de l’accord, etc.</span>
<span style="font-weight: 400;">La CENCO invite les acteurs politiques congolais au sens de responsabilité et à la bonne foi à l’approche de la date du 19 décembre 2016.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">“Sur ces divergences, la CENCO estime que, autour d’une table, dans un format réduit, un compromis politique est encore possible si les parties prenantes s’y engagent et font preuve de bonne volonté. L’heure est grave, (…) la CENCO en appelle à la responsabilité et à la bonne volonté politique des uns et des autres pour éviter à notre pays de sombrer dans une situation incontrôlable”, i</span></i><span style="font-weight: 400;">ndique le communiqué de la Cenco qui termine par une formule pour le moins évocatrice: </span><i><span style="font-weight: 400;">“Que la Vierge Marie, reine de la paix, intercède pour notre peuple”</span></i></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Ces bons offices de la CENCO pour un compromis politiques sont jusqu’à présent les dernières tentatives de rapprochement entre la Majorité au pouvoir et le Rassemblement politique. A 17 jours de la fin constitutionnelle du deuxième et dernier mandat de Joseph Kabila, des voix continuent à s'élever pour réclamer un tête-à-tête Majorité-Rassemblement, sans lequel le pays risquerait de sombrer dans le chaos. </span>