Le gouverneur de la ville de Kinshasa demande à la Lucha, Filimbi, la jeunesse du Rassemblement et certains mouvements citoyens de surseoir leur manifestation prévu ce samedi 26 novembre.
<span style="font-weight: 400;">Dans une correspondance adressée ce 25 novembre 2016 à ces mouvements, André Kimbuta semble ne pas reconnaître l’existence légale des mouvements qui constituent la coalition Lucha-Filimbi. Il leur a à cet effet demandé de déposer des documents juridiques qui attestent de leur existence légale. </span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>« En vue d’une réaction appropriée à votre requête, je vous invite à approcher mon cabinet, en vue de déposer des pièces attestant l’existence légale de votre mouvement ainsi que le noms des personnes appelées à l’engager, à toutes fins utiles et par voie de conséquences, je vous demande de surseoir à l’organisation de cette manifestation », </em>peut-on lire dans la lettre du gouverneur Kimbuta<em>.</em></blockquote>
De leur côté, les initiateurs de “Bye bye Kabila” ont décidé de maintenir leur manifestation de ce samedi 26 novembre à Kinshasa.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>“Nous tenons ici à confirmer à l’attention de l’opinion nationale et internationale le maintien sans désemparer de nos actions lancées ce 22 novembre dans le cadre de notre campagne Bye bye Kabila”, </em>indique un document signé par ces mouvements.</blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Cette campagne vise, selon cette coalition des jeunes, à rappeler à Joseph Kabila qu’il devrait quitter le pouvoir le 19 décembre 2016, date de la fin constitutionnelle de son deuxième et dernier mandat.</span>
<span style="font-weight: 400;">Hier jeudi, </span><span style="font-weight: 400;">Jeannine MABUNDA, conseillère spéciale de Joseph Kabila en matière de lutte contre la violence faite à la femme</span><span style="font-weight: 400;">, </span><span style="font-weight: 400;">a déclaré que la campagne « Bye bye Kabila » s'inscrit dans la logique de déstabilisation des institutions de la République.</span>
Franck Ngonga