<span style="font-weight: 400;">Le conseil des affaires étrangères de l'Union Européenne annonce qu'il examinera le 12 décembre 2016 la question des sanctions à imposer aux hauts responsables congolais impliqués dans des actes qui ont porté atteinte aux droits humains lors des précédentes manifestations et des restrictions des libertés individuelles dans le pays.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Cette annonce fait sans doute suite à l'appel lancé par l'organisation de défense des droits de l'homme, Human Right Watch, qui a demandé des sanctions ciblées et immédiates contre des officiels congolais pour, selon elle, prévenir et dissuader face aux actes répressifs que pourrait à nouveau connaître le pays après le 19 septembre. </span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">De leurs côtés, les députés socialistes européens prévoient de déposer une résolution à ce sujet au siège du Parlement à Strasbourg et tentent de rallier les autres groupes parlementaires à leur démarche. </span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Des manifestations sont à prévoir dans les semaines à venir en RDC. Le 19 décembre 2016 sonnera la fin du mandat constitutionnel de Joseph Kabila. Pour Human Right Watch, il faut imposer sans plus tarder des sanctions aux responsables impliqués dans les actes ayant porté atteinte aux droits de l'homme lors des précédentes manifestations pour prévenir et dissuader face à une violence généralisée.</span>
<span style="font-weight: 400;">Jacques Kini </span>