Human Right Watch réclame des sanctions immédiates contre certaines personnalités, dont Boshab et Kalev

<span style="font-weight: 400;">L'organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HRW), réclame des sanctions immédiates contre les responsables du pouvoir de Kinshasa qui, selon elle, ont joué des rôles primordiaux dans la répression au cours des différentes manifestations contre la prolongation du mandat du président Joseph Kabila au-delà des prescrits constitutionnels.</span>

<span style="font-weight: 400;">Human Rights Watch qui dit avoir adressé une lettre au président américain, Barack Obama, pour lui demander de prendre cette mesure avant de quitter ses fonctions, a dressé une liste des personnes qu'elle accuse de "graves violations des droits humains" et qui  </span><i><span style="font-weight: 400;">« empêchent d’avancer vers une transition démocratique pacifique par des élections crédibles qui respectent la volonté du peuple » </span></i><span style="font-weight: 400;">en RDC.</span><i><span style="font-weight: 400;">

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<span style="font-weight: 400;">Voici, pour HRW, la liste des personnes  passibles des sanctions immédiates: </span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">1. Kalev Mutond, directeur de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), </span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">2. Evariste Boshab, vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, </span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">3. Le général Ilunga Kampete, commandant de la Garde républicaine, </span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">4. Le général Gabriel Amisi (surnommé « Tango Four »), commandant de l’armée dans la région occidentale du pays, </span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">5. Le général Célestin Kanyama, commissaire provincial de la police à Kinshasa.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">D'après l’organisation, des sanctions imposées à ces hauts responsables impliqués dans les abus auraient un impact plus important pour montrer que la répression a des conséquences et auraient également pour effet de dissuader de nouvelles violences à l'approche du 19 décembre, date de la fin officielle du mandat du président Joseph Kabila. </span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Human Rights Watch implore l'Union  Européenne, les USA et tous les partenaires régionaux de la RDC à se mobiliser au plus haut niveau pour éviter que le pays ne s’enfonce dans une violence généralisée et dans le chaos.</span>