L’union Européenne a rappelé ce 23 novembre que la nomination du nouveau premier ministre en RDC intervient dans une période critique, à moins d’un mois de la fin du mandat constitutionnel de Joseph Kabila.
Le porte parole de l’UE a invité le futur gouvernement à œuvre pour la tenue des élections apaisées conformément à la constitution.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>« La nomination d'un nouveau premier ministre, Hon. Samy Badibanga, et la mise en place d'un nouveau gouvernement en RDC, viennent à un moment critique à quelques semaines de l'échéance constitutionnelle du 19 décembre. Sa responsabilité première consistera à réunir les conditions pour la tenue d'élections apaisées, crédibles et transparentes, conformément aux principes énoncés dans la Constitution et en accord avec la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations Unies.»</em></blockquote>
L’UE a dit également soutenir l’initiative de la CENCO qui vise à concilier la position du Rassemblement avec celle de la Majorité au pouvoir.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>« À cet égard, l'Union européenne soutient pleinement la démarche de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) qui, pour elle, contribue à forger un consensus indispensable et large sur base de l'accord du 18 octobre. Il est donc essentiel que le gouvernement et l'opposition coopèrent constructivement.»</em></blockquote>
Pour l’UE, des efforts doivent être fournis de part et d’autre, notamment avec la levée de restrictions contre les médias et la création d’un climat politique apaisé, afin de maintenir le pays sur la voie démocratique.
Franck Ngonga