Le Parlement américain envisage de nouvelles sanctions contre les personnalités congolaises qui entravent le processus démocratique. La Chambre des représentants a adopté le 15 novembre 2016 une résolution qui vise à sanctionner les soutiens du Président Kabila.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>« Les États-Unis devraient imposer des sanctions aux fonctionnaires qui entravent les avancées vers une transition démocratique pacifique par des élections crédibles dans le respect de la volonté du peuple congolais »</em>, propose le texte actuellement à l’examen au Sénat américain.</blockquote>
Si, trois généraux congolais ont déjà été frappés par Washington, les prochaines sanctions « <em>devraient viser les figures clés du gouvernement du président Kabila</em> ». Pour ceux dont « <em>les actions sapent le processus démocratique</em> », des refus de visa et des gels des avoirs sont à prévoir. Aucun nom n’a été mentionné dans le texte.
Les élus républicains Chris Smith et Ed Royce et leurs collègues démocrates Karen Bass et Eliot Engel, initiateurs de la résolution, ont également inséré dans leur texte la nécessité de réexaminer l’assistance économique ou sécuritaire des États-Unis en RDC « <em>en vue d’une éventuelle annulation […] jusqu’à ce que la crise soit résolue</em> », tout en soulignant que seule l’aide humanitaire serait épargnée.
La Résolution précise enfin les conditions préalables à toute levée des sanctions en cours et envisagées. Le Président Kabila doit déclarer « <em>sans équivoque et publiquement que, conformément à la Constitution, il ne restera pas au pouvoir une fois son mandat terminé le 19 décembre 2016 ». </em>Aussi des « progrès vérifiables sur le terrain pour l’organisation d’élections nationales libres et équitables en temps opportun, conformément à la Constitution » doivent-ils être accomplis.
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