Tensions politiques en RDC : Amnesty International accuse les forces de sécurité

Amnesty international accuse les forces de sécurité du gouvernement  d’alimenter les tensions en RDC. Cette ONG estime que les mesures des autorités interdisant les manifestations politiques constituent un risque mortel pour les congolais.

<span style="font-weight: 400;">Pour Amnesty International, la restriction de libertés publiques et de droit à manifester risque d’alimenter la violence pendant cette période à vive tension.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><i><span style="font-weight: 400;">«Depuis que les manifestations anti-Kabila ont commencé en 2014, les forces de sécurité du gouvernement ont tué des dizaines de manifestants et emprisonné beaucoup d'autres sur des accusations falsifiées ou à la suite de procès inéquitables. Cette poudrerie de griefs des droits de l'homme est susceptible de faire exploser plus de violence si des mesures concrètes ne sont prises pour atténuer les tensions et permettre aux dissidents d'exprimer librement leurs frustrations au sujet des élections retardées</span></i><span style="font-weight: 400;"> », a déclaré Sarah Jackson, Directrice régionale adjointe d'Amnesty International pour l'Est L'Afrique, la Corne et les Grands Lacs.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Amnesty International appelle les autorités congolaises à contrôler et sanctionner les forces de l’ordre qui continuent à causer des abus  contre les manifestants. Elle les invite également  à enquêter sur les « meurtres» commis par les services de sécurités depuis 2015 afin d’atténuer la violence à l’approche du 19 décembre.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><i><span style="font-weight: 400;">"Les autorités de la RDC doivent contrôler les forces de sécurité qui ont utilisé et continuent d'user de force excessive contre les manifestants et lancent des enquêtes approfondies, indépendantes et transparentes sur tous les meurtres depuis 2015 pour s'assurer que les personnes responsables soient tenues responsables".  C'est une parodie de justice qu'il faut mettre fin (…) Cela pourrait au moins aider à faire en sorte que les prochaines manifestations du mois prochain ne tombent pas dans le sang</span></i><span style="font-weight: 400;">», a déclaré Sarah Jackson.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">La directrice régionale adjointe d’Amnesty Internationale pour l’Est de l’Afrique invite les autorités congolaises à lever l’interdiction de manifestations, à garantir la sécurité des manifestants et à défendre les libertés des médias nationaux et étrangers.</span>

Franck Ngonga