La RDC dénonce une « justice à sens unique » de la CPI mais promet de ne pas quitter cette COUR

La RDC n’envisage pas quitter la Cour Pénale Internationale (CPI). C’est en substance la déclaration du ministre de la justice Alexis Thambwe Mwamba en marge de la quinzième session ordinaire de l’Assemblée des Etats parties au statut de Rome.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">« <em>Je voudrais également et surtout livrer un message, celui de rassurer l’Assemblée que, nonobstant le contexte difficile du moment et la tentation de plus en plus grande qui hante bon nombre d’Etats parties, plus spécialement ceux du continent africain, la RDC ne quittera pas le Statut de Rome surtout au moment où elle a déjà voté depuis novembre 2015 la loi de mise en œuvre du Statut de Rome </em>», déclare Alexis Thambwe</blockquote>
Cependant, dans sa déclaration, le ministre congolais de la justice a dénoncé ce qu’il qualifie d’une justice à double vitesse qui caractériserait la CPI.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">« <em>C’est non sans regret que la RDC, comme bon nombre d’Etats parties, constate que l’espoir susciter dans nos Etats par l’avènement de la CPI et la confiance placée en elle s’effritent au jour le jour au point d’entamer gravement sa crédibilité et son intégrité lorsque la Cour assiste impuissante, laisse impunis des crimes bien plus odieux, et bien plus grave de guerre, crime contre l’humanité et génocide qui se commettent quotidiennement et à grande échelle dont les auteurs pourtant bien connus ne sont nullement inquiétés du seul fait de leur protection par de grandes puissances et du recours à tort et de manière abusive au droit de véto du conseil de sécurité des Nations-Unies</em> », ajoute le ministre de la justice</blockquote>
Des exigences pour le maintien de la coopération " l<em>a RDC attend de la CPI la poursuite des personnes provenant des Etats voisins qui se livrent à des violations graves du droit international sur son territoire, une meilleure représentation de la RDC dans divers organes de la CPI, une indemnisation consistante aux victimes de différents cimes de guerre, de génocide et autres crimes contre l’humanité perpétrés dans son territoire</em>", conclut Alexis Thambwe Mwamba

Stanys Bujakera