Jean Baudouin Mayo: le chef d'Etat n'a pas droit à l'erreur après son discours

<span style="font-weight: 400;">Jean Baudoin Mayo Mambeke (UNC) a réagi aux propos tenus ce matin par Gaston Musemena, secrétaire exécutif du PPRD, sur le retard quant à la question de la nomination du nouveau premier ministre que ce dernier a attribué à une démarche institutionnelle. Pour Gaston Musemena, le président de la république doit identifier en amont la nouvelle majorité parlementaire comme préalable pour rendre constitutionnelle la nomination d'un premier ministre. </span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">Le secrétaire interfédéral de l'UNC reconnaît au chef de l'Etat le droit de consulter les siens, mais réfute l'idée que cela soit une condition ni face à l'accord politique ni face à la constitution. </span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">
</span><i><span>"Le Chef de l'État peut bien consulter les siens, c'est son droit, Mais cela n'est pas une condition de l'accord ni de la constitution. Il est vrai qu' avec un premier ministre de l'opposition naîtra un gouvernement de coalition qui aura pour assise la nouvelle majorité parlementaire incluant les anciens opposants qui intégreront le nouveau gouvernement. La notion de majorité parlementaire différente de la majorité présidentielle est constitutionnelle, alors que cette dernière est tout simplement politique”</span></i><span style="font-weight: 400;">, explique-t-il. </span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">
</span><span style="font-weight: 400;">Pour Jean Baudouin Mayo Mambeke, le président de la république doit prendre ses responsabilités après son discours ce mardi 15 octobre devant le congrès. Il fustige le non-respect dû au chef de la part de son entourage qui tente de le </span><i><span style="font-weight: 400;">"désorienté avec des théories approximatives”</span></i><i><span style="font-weight: 400;">
</span></i><span style="font-weight: 400;">
</span><i><span style="font-weight: 400;">"Les choses doivent être claires. Le Chef de l'Etat n'a pas droit à l'erreur après son discours d'hier, On ne peut plus clair sur la question. On doit éviter de le désorienter avec des théories approximatives. Il faut respecter le Chef."</span></i><span style="font-weight: 400;">, a-t-il avancé.</span>

Jacques Kini