Le discours du chef de l’Etat ce 15 novembre 2016 au parlement réuni en congrès suscite encore des réactions. Pour George Kapiamba, coordonnateur de l’Association Congolaise pour l'Accès à la Justice (ACAJ), le président de la république a déçu ses compatriotes en renonçant au dialogue inclusif sous la facilitation de la CENCO.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><span style="font-weight: 400;">« </span><i><span style="font-weight: 400;">Le Chef de l'Etat n'a réitéré son engagement à assurer une passation pacifique de pouvoir entre lui et son successeur après le 19 décembre 2016. Il n'a non plus annoncé la libération des prisonniers politiques et d'opinions qui se comptent à plus ou moins 120 dont trois activistes pro-démocratie. C'est une grande déception. Son discours nous a déçu par le fait de n'avoir pas renouvelé sa confiance dans les bons offices qu'il avait confiés à la CENCO traduisant ainsi sa renonciation au dialogue inclusif tant réclamé tant par la population que la Communauté internationale. Le discours n'a pas autant condamne les violations des droits de l'homme commises par les forces de sécurité les 19 et 20 septembre 2016 à Kinshasa alors qu'il a prêté serment pour protéger les droits de l'homme »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a-t-il dit.</span></blockquote>
Cette organisation non gouvernementale (ACAJ) n'a pas participé au dialogue tenu à la cité de l'Union Africaine du 01 septembre au 18 octobre 2016.
Franck Ngonga