Au lendemain du discours de Joseph Kabila devant le parlement réuni en congrès ce mardi 15 novembre 2016, les réactions fusent de partout. La Lucha est monté à son tour au créneau et ne va pas d’une main morte pour dénoncer ce qu’elle qualifie de moquerie à la jeunesse congolaise.
<span style="font-weight: 400;">Bienvenu Matumo, membre de ce mouvement citoyen, a tenu à recadrer les choses. Pour lui, le président a fait allusion à ceux qui veulent prendre le pouvoir par la force en omettant de dire un mot à propos de ceux qui, comme lui, veulent se maintenir par la force à travers un coup d’état constitutionnel. </span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><span style="font-weight: 400;">« </span><i><span style="font-weight: 400;">Je trouve que le président s'est moqué seulement des jeunes congolais qui aspirent au changement , à la démocratie, à la liberté et surtout à avoir de l'emploi décent. Le président pense que certains acteurs veulent prendre le pouvoir par la force (faisant allusion au Rassemblement). Que dit-il de ceux qui veulent se maintenir au pouvoir par force? Il veut se maintenir au pouvoir en violation de la constitution; c'est un coup d'état constitutionnel. Je soutiens et je persiste que c'est nous ,le peuple, qui dirons le dernier mot le 19/12. Le peuple va appliquer sereinement l'article 64 de la constitution pour faire échec à ces tentatives de se maintenir au pouvoir au delà de limites de la constitution</span></i><span style="font-weight: 400;"> », a-t-il indiqué.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Pour ce militant de la Lucha, le Chef de l’Etat et sa famille politique ont pris en otage le peuple. Son mouvement ne jure que par le départ de Kabila à la tête du pays le 19 décembre 2016.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><span style="font-weight: 400;">« </span><i><span style="font-weight: 400;">Il prétend nous dire que certains acteurs politiques de l'opposition veulent nous prendre en otage. Je trouve que cette affirmation est absurde car c'est la majorité au pouvoir qui a pris le peuple en otage. Donc il est aussi responsable des otages que les opposants. D'ailleurs il est le responsable premier de l'impasse électorale actuelle. Il ne peut en aucun cas bénéficier d'un bonus qui résulte de cette impasse. Il doit quitter le pouvoir le 19 décembre», </span></i><span style="font-weight: 400;">a renchéri Bienvenu Matumo.</span></blockquote>
Franck Ngonga