Katumbi qualifie le pouvoir de Kinshasa de régime autocratique et sanguinaire et interpelle la CPI

Moise Katumbi a mis en garde ce vendredi 23 septembre 2016 <em>« Ceux qui choisissent de se mettre au service d’un régime autocratique et sanguinaire à la dérive devront répondre de leurs actes criminels. » </em>Dans un communiqué signé depuis New york, le candidat du G7 dit lancer <em>« un cri d’alarme et un appel au Secrétaire Général des Nations Unies, à la Procureure de la Cour Pénal Internationale, aux dirigeants des Etats démocratiques du monde entier afin qu’une commission d’enquête internationale soit instituée pour établir les faits et situer les responsabilités liées à ces graves violences meurtrières, exactions et violations des droits de l’Homme en RD Congo. »</em>

<strong>Il parle de plus 50 morts (plus de 100, d’après le Rassemblement)</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« A ce jour, nous dénombrons plus de 50 morts, plusieurs centaines de blessés graves et de très nombreuses arrestations parmi les civils et militants de l’opposition. Ces victimes ont manifesté pacifiquement pour réclamer la convocation et la tenue de l’élection présidentielle. Le peuple dans son ensemble a montré son attachement à la démocratie et au respect de la Constitution.</em></blockquote>
<strong>Katumbi accuse la Majorité présidentielle.</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« Par ailleurs, à la suite de déclarations haineuses de certains membres de la Majorité Présidentielle, des descentes punitives ont été orchestrées dans la ville de Kinshasa, entrainant des incendies et des morts dans des locaux et sièges de partis politiques membres de la coalition de l’opposition le « Rassemblement ».</em></blockquote>
<strong>Il réclame le « vrai Dialogue.»</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« Il faut organiser un vrai dialogue national. L’opposition politique reste ouverte à participer à un tel dialogue, inclusif et respectueux des préalables posés par le « Rassemblement », notamment la libération des prisonniers politiques, l’abandon des poursuites judiciaires contre les opposants et la réouverture de l’ensemble des médias privés. Les conclusions de ce dialogue devront respecter la Constitution, les aspirations légitimes revendiquées par le peuple et la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations-Unies. »</em></blockquote>
<strong>Il demande à Kabila de parler.</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">« Il est aussi temps que le Président de la République Joseph Kabila prenne ses responsabilités. Au lieu de faire lire des déclarations légères et simplistes, il devrait s’exprimer sans détours sur ses intentions et assurer à la population qu’il ne briguera pas de nouveau mandat. Les élections présidentielle et législatives transparentes, crédibles, libres, inclusives et respectueuses de notre Constitution doivent être organisées au plus vite. »</blockquote>
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