La MONUSCO a poursuivi, lundi 12 septembre, ses opérations d’évacuation et d’assistance aux personnes du Soudan du Sud présentes dans le parc de la Garamba et a extrait 118 personnes, annonce un communiqué de la mission onusienne.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« A ce jour, 752 personnes ont été extraites et conduites vers quatre sites : Dungu, Munigi, Goma et Bunia. Les cas les plus critiques sont gardés à l’hôpital de la MONUSCO pour des traitements médicaux. Plusieurs armes ont à nouveau été récupérées et gardées dans les locaux de la MONUSCO. Quinze personnes sont encore dans le parc et refusent d’être évacuées. Cette opération a pour objectif d’apporter de l’assistance aux personnes en état critique mais aussi aux populations civiles qui pourraient en être victimes, »</em> dit le document.</blockquote>
Dans un autre communiqué publié samedi 10 septembre 2016, la MONUSCO annonçait que l’ex-rebelle et ancien vice-président sud-soudanais Riek Machar, chassé de la capitale en juillet par de violents combats et plusieurs autres sud-soudanais ont été également extraits du Parc National de la Garamba « pour des raisons humanitaires » du 24 août au 1er septembre.
Ce mardi 13 septembre 2016, la mission onusienne évoque carrément ses craintes.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">« La MONUSCO et le siège des Nations Unies à New York poursuivent les discussions avec le Gouvernement de la RDC et les organisations sous régionales afin qu’une issue favorable soit trouvée à cette situation qui pourrait devenir une menace pour la paix en RDC et dans la sous-région. »</blockquote>
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