Dans un communiqué publié le samedi 10 septembre 2016, la MONUSCO annonce que l’ex-rebelle et ancien vice-président sud-soudanais Riek Machar, chassé de la capitale en juillet par de violents combats et plusieurs autres sud-soudanais ont été extraits du Parc National de la Garamba <em>« pour des raisons humanitaires »</em> 24 août au 1er septembre. L’opération a été menée par la MONUSCO qui précise qu’il s’agit de 291 personnes dont certaines avaient des blessures et d’autres présentaient des signes de malnutrition et d’autres étaient entre la vie et la mort.
<em>« Le 17 août, à la demande du Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), et pour des raisons humanitaires, la Mission de Stabilisation des Nations Unies en RDC (MONUSCO) a extrait l’ex Vice -Président du Soudan du Sud, M. Mr. Riek Machar, sa femme et son fils avec ses 10 collaborateurs de l’intérieur du Parc National de la Garamba, province du Haut Uélé, au nord-est de la RDC. M. Machar avait traversé la frontière du Soudan du Sud vers la RDC, accompagné de plusieurs centaines de personnes, y compris des éléments armés et des civils, </em>dit un communiqué de la mission onusienne.
Le communiqué ajoute qu’au total, la MONUSCO a remis 117 personnes, parmi lesquelles Riek Machar, sa femme et son fils aux autorités de la RDC.
« <em>Les armes de tous ceux qui ont été transportés par la MONUSCO ont été retirées (…) A la date du 8 septembre, il y avait 183 personnes dans des installations de deux sites de la MONUSCO. Des dispositifs sécuritaires ont été mis en en place dans ces sites. Ceux qui sont dans une situation qui nécessite une aide urgente, ont été extraits et reçoivent un traitement médical ou sont en convalescence dans des installations de l’ONU, tandis que les autorités de la RDC et du Soudan du Sud sont à pied d’œuvre pour trouver une solution à long terme, »</em> renseigne la MONUSCO.