Dialogue : Les nouveaux délais électoraux seront-ils respectés ? La composante opposition exige des garanties

Les débats se poursuivent ce vendredi 9 septembre 2016 à la Cité de l’Union africaine. Cet avant-midi, la composante « opposition » s’est attaquée à ce qu’elle qualifie de volonté manifeste du gouvernement de ne pas organiser les élections « en complicité avec la CENI ». Jean-Marie Bamporiki, Président du groupe parlementaire UNC et alliés, Hubert Efole, Secrétaire général du RCD et le sénateur Florentin Monda Bonza ont notamment évoqué la possibilité de saisir la Cour constitutionnelle pour déterminer dans quel contexte l'article 70 de la constitution doit-être appliquée. Ils se sont interrogés également sur la destination des fonds alloués aux élections. Enfin, les opposants ont exigé des garanties de la Majorité présidentielle sur des éventuels nouveaux délais électoral. Les travaux continuent à huis clos avec les interventions de la société civile et de la Majorité présidentielle.

Ce que dit l’article 70

« Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu »