Psychose à Beni : Plusieurs familles ont déserté Rwangoma la nuit de ce jeudi à vendredi

Situation confuse au soir de ce jeudi 1er septembre 2016 à Rwangoma (Beni). Pendant que les projecteurs étaient braqués sur la cité de l’OUA à Kinshasa, environ cent personnes réclamaient l’eau à Bukavu et plusieurs familles vidaient le tristement célèbre quartier Rwangoma de Beni. Les mouvements se sont poursuivis la nuit vers des quartiers plus proches du centre-ville dont Malepe. Des rumeurs faisant état de la présence des combattants ADF sont encore d’actualité ce matin à Beni. Les plus courageux reviennent, mais beaucoup hésitent encore préfèrent observer l’avant-midi avant de regagner Rwangoma.

Dans le but de lutter contre l’insécurité et la psychose qui règne à Beni, Lubero et Butembo, le Commissaire Général de la Police Nationale Congolaise (PNC) dit vouloir renforcer l’effectif et doter en logistique les éléments de la PNC rendre efficaces leurs interventions dans la lutte contre le « terrorisme ». Le général Charles Bisengimana l’a dit jeudi au cours d’une parade tenue à l’intention des unités de la police à Beni-ville.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« Nous sommes ici dans une visite des unités pour renforcer la sécurité des populations et de leurs biens pour que nous puissions nous rassurer que cette fois-ci la population est véritablement sécurisée. Nous voulons évaluer les moyens et le personnel et voir comment nous pouvons renforcer la logistique et ainsi que le personnel pour que la police soit à mesure d’être mobile et qu’elle réponde aux sollicitations des populations à temps pour éviter que nous puissions conna</em><em>î</em><em>tre le problème des massacres et des tueries dans la ville de Beni. Nous avons été à Lubero et à Butembo. Nous comptons nous rendre à Oicha et à Eringeti aussi (…) S’il arrive des cas de justice populaire c’est parce que des éléments de la police sont saisis et ils ne peuvent pas se transporter sur le lieu sans mobilité. Nous avons dit que pour la gestion des manifestations il est strictement interdit d’utiliser les armes létales qui, elles sont destinées à la lutte contre les criminels armés notamment les ADF et d’autres terroristes(…) »</em>, a dit le commissaire générale de la police nationale congolaise.</blockquote>
Le général Charles Bisengimana au micro d’ACTUALITE.CD
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