RDC : le mouvement “Sauvons la RDC” exige un dialogue vrai sous l'égide de la CENCO et l'ECC

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Les évêques de la CENCO.

Après sa naissance autour de l’ancien Président Joseph Kabila, à Nairobi au Kenya, le mouvement socio-politique « Sauvons la RDC » a fait la restitution de sa réunion qui avait rassemblé plusieurs opposants. Face à la presse ce vendredi 24 octobre à Kinshasa, il a exigé l’organisation d’un dialogue inclusif vrai sous l’égide du duo CENCO-ECC, eu égard à la crise multiforme que traverse la RDC. C'était en présence d’Aubin Minaku, Théophile Mbemba, Franklin Tshiamala et d'autres membres signataires. 

« Face à la crise, sauvons la RDC joint sa voix à celles des autres organisations politiques pour exiger la tenue sans délai d’un dialogue inclusif, sincère et sans tabou, sous l’égide de la CENCO et de l’ECC », a déclaré Seth Kikuni, porte-parole choisi du mouvement.

Dans la même tonalité, la structure de l’ancien chef de l’Etat refuse ce qu’elle qualifie de « simulacre de dialogue que tente d’imposer le pouvoir de Kinshasa », insistant sur un dialogue inclusif dont les conclusions doivent s’imposer à tous.

« Il ne s’agit pas de négocier des privilèges mais de restaurer la souveraineté populaire », a précisé Seth Kikuni.

Cette organisation politique poursuit notamment le combat de rassembler des forces politiques et sociales du pays pour pousser sur un dialogue en vue des échéances électorales de décembre 2028, qui doivent passer « dans le respect de délai constitutionnel et des standards internationaux en la matière. »

Lors du dernier congrès de l’union sacrée de la nation, plateforme politique du président de la République, Félix Tshisekedi avait accepté l’idée d’organiser un dialogue, mais à sa propre initiative. Devant la diaspora belge récemment, le chef de l’Etat a rejeté un dialogue incluant des représentants liés à « l’agression » que subit son pays, affirmant qu’il n’acceptera jamais de négociations avec des « émissaires des agresseurs ».

Samyr LUKOMBO