Une partie de la population de l'axe Muhola, Mabambi, Kalundu et Vuyinga, dans la chefferie de Baswagha, (territoire de Lubero), au Nord-Kivu, commence à regagner les villages plus d’un mois après le début des offensives entre la coalition FARDC-UPDF et les miliciens Maï-Maï. Ce retour est rendu possible grâce à une accalmie observée depuis le début de cette semaine.
Les mouvements de retour sont enregistrés notamment dans les villages de Mabambi, Kivugha, Ngongi et Vusuthi, tous situés dans le groupement Muhola, dans la chefferie de Baswagha, les villages étant maintenant sous le contrôle de la coalition FARDC-UPDF, qui a délogé les miliciens Maï-Maï.
« Les combats dans les zones d'opérations ont entraîné un déplacement massif de la population. À Lubero et dans ses environs, nous constatons un afflux important de déplacés venant du sud, à la recherche d’un endroit relativement sécurisé.
Les déplacés installés dans le secteur de Bapere, notamment à Mangurujipa, Njiapanda et dans les localités avoisinantes, depuis l’incursion des ADF, sont totalement démunis. La population de Mangurujipa et de Njiapanda n’a jamais bénéficié d’une assistance humanitaire. C’est un véritable problème, une urgence humanitaire.
Je profite de cette occasion pour lancer un appel à l’UNICEF afin qu’elle examine comment venir en aide à ces enfants qui s’apprêtent à reprendre le chemin de l’école, alors que leurs parents n’ont absolument rien", plaide un acteur communautaire.
L’armée congolaise a également intensifié son offensive contre les groupes Maï-Maï dans le groupement de Manzia, au sud du territoire de Lubero. D’après des sources locales, plusieurs positions des miliciens ont été reprises par les forces loyalistes, notamment dans les localités de Vuyinga et Muhola, à environ 60 kilomètres de Butembo.
Ces groupes armés sont accusés d’instaurer des barrières illégales, d'imposer des taxes et de gêner la circulation des civils, perturbant ainsi les activités agricoles d'une grande partie de la population dans cette zone.
Malgré les avancées militaires, la crise humanitaire reste aiguë. À Njiapanda et Mangurujipa, dans le secteur de Bapere, des milliers de déplacés ayant fui les combats continuent de vivre dans des conditions précaires.
L’administrateur du territoire de Lubero, le colonel Alain Kiwewa Mitela, a lancé un appel urgent pour une assistance humanitaire destinée aux milliers de déplacés actuellement à Njiapanda et Mangurujipa. Parmi ces derniers, de nombreux enfants souffrent de malnutrition due à une alimentation insuffisante. L’autorité territoriale a également souligné l’importance de fournir des kits scolaires aux enfants déplacés à quelques semaines de la rentrée scolaire.
Ces déplacés, en grande majorité, avaient fui l’activisme des rebelles ADF dans la région, et se trouvent aujourd'hui dans une situation critique à l’approche de la rentrée scolaire.
« Les combats dans les zones d'opérations ont entraîné un déplacement massif de la population. À Lubero et dans ses environs, nous constatons un afflux important de déplacés venant du sud, à la recherche d’un endroit relativement sécurisé.
Les déplacés installés dans le secteur de Bapere, notamment à Mangurujipa, Njiapanda et dans les localités avoisinantes, depuis l’incursion des ADF, sont totalement démunis. La population de Mangurujipa et de Njiapanda n’a jamais bénéficié d’aucune assistance humanitaire. C’est un véritable problème, une urgence humanitaire.
Je profite de cette occasion pour lancer un appel à l’UNICEF afin qu’elle examine comment venir en aide à ces enfants qui s’apprêtent à reprendre le chemin de l’école, alors que leurs parents n’ont absolument rien », a lancé l’administrateur du territoire de Lubero, le colonel Alain Kiwewa Mitela
Depuis le 26 juin dernier, les forces coalisées ont intensifié leurs offensives en bombardant les campements de Maï-Maï, entraînant un déplacement massif d'habitants.
Josué Mutanava, à Goma