RDC : en 10 points, voici la réaction de Forces Grise pour la Démocratie et Le Progrès Social à la sortie médiatique de Joseph Kabila

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Communiqué de presse n°05/PR.CD/FGDPS/2025

Déclaration politique de force grise pour la démocratie et le progrès social 

La Force Grise pour la Démocratie et le Progrès Social, FG/DPS en sigle, a suivi avec regret la récente sortie médiatique du Sénateur à vie, présentée comme une adresse à la Nation et tient à rappeler que, selon les usages républicains, seul le Président en exercice, conformément à l’article 77 de la Constitution, est habilité à s’adresser à la nation par des canaux officiels. 

En réalité, dans cet exercice auquel il s’est adonné, le Sénateur à vie s’adressait à ses militants et sympathisants, ce qui n’a rien à voir avec la Nation toute entière.

La FG/DPS constate avec indignation que le Sénateur à vie s’illustre à l’égard des affaires de l’Etat comme un monarque qui se convainc de détenir un pouvoir sacré hérité d’un ascendant, qu’il peut donner à qui il veut et le reprendre quand il veut, tout cela faisant fi du souverain primaire, le détenteur attitré du pouvoir. 

A sa communication, la FG/DPS fait la mise au point suivante :

1. De l’héritage prétendument “positif” laissé en 2019

Lorsque le Sénateur à vie affirme avoir laissé un pays « pacifié, réunifié… », devons-nous lui rappeler qu’avant son arrivée en RDC en 1996 dans le rang du mouvement rebelle AFDL dirigé par son mentor Major James KABEREBE, soutenu par le RWANDA et l’OUGANDA, notre pays surtout dans sa partie EST vivait dans une paix relative, ne comptait quasiment pas autant de groupes armés qu’on en a comptés après son départ du pouvoir en 2018. Il va sans dire que ce passif douloureux tire sa source du mouvement rebelle AFDL, précurseur de tous les groupes armés et des mouvements rebelles notamment le RCD, le CNDP, le M23 devenu aujourd’hui l’AFC/M23 dont il est le patron en mal de déguisement.

La FG/DPS note simplement une mauvaise réécriture de l’histoire à ce propos, alors que la réalité est telle que l'Est de la RDC était déjà en proie à des conflits armés chroniques avec la présence documentée de plus de 120 groupes armés durant les 18 ans de son règne.  Dès son accession au pouvoir, le Président la République SEM Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo a travaillé dur et continue à travailler pour apurer ce lourd passif de plus de 30 ans dont il a hérité de la mandature précédente. 

2. De la rupture de la coalition FCC-CACH

Le Sénateur à vie dénonce la “rupture du pacte républicain”. Mais, de quel pacte républicain parle-t-il ? Celui à travers lequel il espérait continuer à exercer le pouvoir politique alors même que son camp avait perdu la confiance des congolais et qu’un choix net de rejet avait été réalisé en 2018 ? 

Il ne faut jamais perdre de vue que le peuple congolais, dans sa souveraineté, a choisi le changement en 2018, exprimé de manière pacifique, sans recours à la violence ni à la contrainte. Malheureusement, dans les faits la coalition FCC-CACH n’a pas pu répondre aux attentes légitimes des citoyens.

Cet échec est imputable non seulement aux blocages structurels, mais aussi à l’attitude des acteurs de sa plateforme politique dans cette coalition, qui ont continué à fonctionner selon une logique de double pouvoir. L’on se souviendra notamment de la Ministre du Portefeuille de l’époque, qui refusait de notifier des mandataires pourtant nommés par Ordonnance Présidentielle ; ou encore des responsables du Bureau de l’Assemblée Nationale et du Sénat, qui ont contesté la prestation de serment de juges constitutionnels pourtant nommés conformément à la Constitution.

Cette situation a mené à une impasse politique. La rupture de la coalition FCC-CACH n’est donc pas survenue par calcul partisan, mais en réponse à une exigence populaire manifeste, relayée par les forces politiques, la société civile, et des institutions morales telles que la CENCO. Son Excellence M. le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, élu démocratiquement, a alors pris ses responsabilités afin de restaurer l’efficacité de l’action gouvernementale, après avoir tenté à plusieurs reprises de préserver la cohésion de la coalition.

Il a lui-même reconnu, à l’heure du bilan, que cette rupture fut l’un des épisodes les plus douloureux de son premier mandat. Mais confronté à l’impératif de l’intérêt général, il n’a eu d’autre choix que de reprendre la main. Ce tournant politique n’a rien eu d’un coup de force : il s’est inscrit dans le respect strict des mécanismes démocratiques et des règles institutionnelles en vigueur. Il s’agit là d’un exemple de régulation démocratique par les institutions elles-mêmes, conforme à l’esprit et à la lettre de notre Constitution.

3. Des nominations à la Cour Constitutionnelle et à la CENI

Il semble malheureusement nécessaire de rappeler au Sénateur à vie la marque qu’il a laissée dans notre histoire politique récente. Depuis 2006, son régime s’est illustré par des pratiques qui ont profondément fragilisé la démocratie congolaise. En réalité, jamais il n’a véritablement cru à l’idéal démocratique. Chaque cycle électoral sous son autorité s’est conclu dans la contestation, souvent étouffée dans la violence et la répression.

Comment oublier les affrontements armés en plein cœur de Gombe entre les forces loyales à lui et celles ralliées à son principal challenger, au beau milieu de la journée, alors que les élèves se trouvaient encore dans les écoles ? Une génération entière, aujourd’hui âgée de 20 à 30 ans, en porte encore les stigmates. Comment ne pas se souvenir des vagues de répression contre les militants de l’UDPS après les élections de 2011, ou encore de la mise en résidence surveillée du Président Étienne Tshisekedi wa Mulumba, alors véritable vainqueur de l’élection présidentielle ? Comble de l’ironie, pour lui, la seule élection présidentielle qui s’est déroulée dans un climat d’apaisement fut celle qui le vit quitter le pouvoir en 2018 – un soulagement profond pour le peuple congolais, qui n’aspirait qu’à tourner une page douloureuse.

Aujourd’hui, le Sénateur à vie parle de “violations intentionnelles” de la Constitution. Mais à aucun moment il n’apporte la preuve juridique d’une quelconque entorse, ne citant ni article précis, ni disposition légale violée. Cette déclaration, dénuée de tout fondement, ne repose sur rien d’autre qu’une posture politique.

Toutes les nominations intervenues dans le cadre institutionnel depuis 2019 l’ont été dans le strict respect des procédures constitutionnelles et légales. Les membres de la Cour constitutionnelle désignés en 2021 l’ont été par les institutions compétentes, conformément aux textes en vigueur. Il en va de même pour la composition de la CENI, fruit d’un large consensus entre les forces vives de la Nation, incluant notamment les confessions religieuses, comme ce fut le cas lors des précédentes configurations – y compris celle qui organisa les élections en 2018. C’est ici le lieu de lui rappeler que les confessions religieuses qui avaient désigné l’actuel Président de la CENI sont les mêmes qui avaient désigné son prédécesseur, son pantin qui dirige pour lui l’AFC/M23.

Il s’agit là d’une dynamique d’ouverture démocratique réelle, ancrée dans le droit et la légalité. Plutôt que d’agiter des accusations sans consistance, il serait plus utile pour l’avenir de notre pays, que ceux qui ont dirigé dans le passé contribuent avec responsabilité à la consolidation de nos institutions dans le respect de la volonté des électeurs.

4. De la gouvernance économique 

Il critique l’endettement et la pauvreté sous le régime de Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix TSHISEKEDI, Chef de l’Etat.

Commençons par rappeler qu’en économie, le niveau de vie de la population et le risque lié à l’endettement public sont mesurés par deux indicateurs pertinents à la savoir, le PIB/habitant et le ratio dette publique sur PIB, respectivement. Revenons-en maintenant aux chiffres.

S’agissant de PIB/habitant, le rapport de la Banque centrale du Congo renseigne que celui-ci s’est accru de 24% entre 2018 et 2024, passant ainsi de 557 à 693 USD.

Le niveau d’endettement quant à lui, qui aurait été maîtrisé en 2010 est passé de 26% par rapport au PIB en cette année à seulement 16% en 2024. La République Démocratique du Congo est aujourd’hui le pays le moins endetté en Afrique Subsaharienne dont la moyenne d’endettement se situe autour de 60% du PIB. C’est ici l’occasion de rappeler au Sénateur à vie que le niveau de la dette publique exprimé en valeur nominale ne veut strictement rien dire en économie. Cet indicateur n’a de sens que lorsqu’il est rapproché au PIB.

Durant ces cinq dernières années, les emprunts contractés ont servi entre autres à renforcer nos réserves de change par notamment la cession de 50% des DTS issus du crédit contracté auprès du FMI dans le cadre du programme triennal du Gouvernement avec le FMI appuyé par la facilité élargie de crédit, à financer le programme du développement local des 145 territoires, des projets sociaux éparpillés à travers toute la République sur  financement de la Banque Mondiale dont la gestion des fonds est assurée de manière totalement orthodoxe, etc.

A ce jour, l'inflation est maîtrisée et le franc congolais s'est stabilisé en 2024 malgré le contexte de la guerre qu’il mène à l’Est contre la République. Le programme réussi avec le FMI est un gage de sérieux budgétaire. 

La RDC n’a jamais été aussi bien portante et l’illustration peut être faite dans le tableau ci-dessous, car en économie vaut mieux parler sur base des chiffres que faire de longues logorrhées sans fondement comme il a tenté de le faire :

Sur le plan de la pauvreté, les chiffres démontrent également que malgré des défis persistants en termes de redistribution équitable des richesses, celle-ci a reculé depuis 5 ans. Le satisfecit du FMI avec qui notre pays est en programme, en est la preuve. 

Qui peut oublier en revanche, le bradage des actifs de la MIBA, de la GECAMINES en complicité avec ses alliés de circonstance et ses proches, les détournements des fonds publics bien documentés dans les Panama Papers, l’accaparement de la richesse nationale par une caste familiale insatiable ?  

Il est inexact – pour ne pas dire mensonger – d’affirmer que les agents et fonctionnaires de l’État, sous l’actuelle administration, accusent des arriérés de salaires. Bien au contraire, la régularité dans le paiement des rémunérations constitue l’un des engagements tenus avec constance par le Président de la République.

Le véritable drame, que nul ne saurait occulter, se joue dans l’Est du pays, où nos compatriotes, sous l’insécurité permanente causée par l’AFC/M23 appuyés par le Rwanda, son allié historique, qu’il a sciemment refusé de dénoncer dans sa communication ratée, voient leurs droits fondamentaux systématiquement violés, y compris celui de percevoir leur salaire. 

L’occupation de villes de Goma et Bukavu par les forces du M23 a brisé le lien entre l’administration centrale et les populations, compromettant gravement la capacité de l’État à assurer ses obligations sociales dans ces zones.

La question se pose alors : la survie de nos concitoyens dans cette partie du territoire lui importe-t-elle encore ? Ou bien l’objectif qui l’anime désormais ne se résume-t-il pas à une reconquête du pouvoir par tous les moyens, y compris par les armes, au mépris de la paix, de la souveraineté nationale et du destin collectif de notre peuple ?

Ce que nous devons protéger, ce n’est pas la revanche politique, mais la cohésion de notre Nation et la dignité de ceux qui, même dans les zones les plus meurtries, continuent à croire en l’État.

5. De l’armée et la sécurité

Il est important de relever l’état dans lequel notre armée a été léguée à la République au terme de sa gouvernance. L’armée nationale avait été profondément fragilisée par une politique des brassages et des mixages qui, loin de la professionnaliser, a conduit à l’intégration massive de combattants issus de groupes armés rebelles, tels que le RCD-Goma, le CNDP ou encore le M23.

Ces intégrations, opérées par vagues successives sans véritable formation préalable ni processus de sélection rigoureux, ont contribué à une désorganisation structurelle des forces de défense, compromettant leur efficacité, leur discipline et leur cohésion. Il ne s’agissait pas là d’une erreur de parcours, mais bien d’un choix stratégique assumé par celui qui prétend aujourd’hui avoir légué une armée fonctionnelle.

Par ailleurs, les pratiques instaurées à cette époque ont progressivement transformé plusieurs hauts gradés en opérateurs économiques actifs, avec des intérêts dans des secteurs clés de l’économie nationale, brouillant la frontière entre devoir militaire et les ambitions lucratives.

Cette réalité, documentée et vécue par nos populations, explique en grande partie les défis actuels en matière de réforme du secteur de sécurité. Le redressement de notre outil de défense ne peut donc faire l’économie d’une vérité historique : on ne peut reconstruire une armée sur les ruines d’un système fondé sur la cooptation armée, l’impunité et la politisation de la fonction militaire.

Alors qu’il évoque un “démantèlement de l’armée” et l’usage de “mercenaires”, nul n’ignore que SEM le Président Tshisekedi, chef de l’Etat a lancé une réforme profonde de l’armée (FARDC) qui a abouti à la promulgation de l’Ordonnance-Loi n° 22/019 du 28 juillet 2022 portant Programmation Militaire des Forces armées de la RDC (FARDC). 

Cette loi, qui constitue « un acte d’engagement de toute la Nation afin de permettre à son armée de développer ses capacités opérationnelles », une première dans l’histoire de l’armée congolaise ne provient pas de son héritage, mais plutôt de la volonté inébranlable du Chef de l’Etat à apporter des réponses concrètes aux défis auxquels nous sommes confrontés. 

Toujours dans le registre des avancées sur ce plan, c’est sous l’impulsion de SEM le Président de la République, Chef de l’Etat que nous avons assisté à la réouverture de l'école de formation des officiers de Kananga (EFO Kananga), à la réouverture du centre de formation de Kibomango ; à la création de l'école de guerre et l’introduction à la sécurité sociale des militaires et policiers à travers la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics de l’Etat  (CNSSAP) ainsi que l’augmentation de leur solde. 

Ces réformes courageuses sont à mettre à l’actif exclusif de SEM le Président Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat.

6. Des libertés et des institutions

Sur le terrain de la démocratie, de l’indépendance de la justice et du respect des institutions, le Sénateur à vie est mal placé pour donner des leçons. Le peuple congolais, dans son ensemble, et l’opposition en particulier, ont payé un lourd tribut sous sa gouvernance. Ce passé reste marqué par une répression sanglante, systématique et permanente, des atteintes graves aux droits humains avec le concours des rebelles du même M23 telles que documentées dans le rapport de Human Right Watch.

Faut-il rappeler les cas d’Armand Tungulu, Floribert Chebeya, Fidèle BAZANA, Rossy Mukendi, Thérèse Kapangala, ou encore les massacres perpétrés contre les membres de l’UDPS dans leur propre siège ? Que dire également des fidèles de Munkungubila et de BUNDU-DIA-KONGO, pour ne citer que ceux-là, dont plusieurs d’entre eux ont été tués lors des interventions militaires disproportionnées ? Que dire encore des fosses communes de Maluku ? Sous sa gouvernance, nul n’était à l’abri : ni militant, ni citoyen ordinaire. Cette culture de la violence d’État a pris racine dès l’époque de l’ADFL et s’est poursuivie durant ses 18 années de pouvoir.

Aujourd’hui, il parle de “dictature” et de “justice instrumentalisée” ! 

Pourtant, dès l’arrivée au pouvoir de SEM le Président Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat, des signaux clairs ont été envoyés : libération des prisonniers politiques, fin des restrictions à la liberté de presse, aucune fermeture arbitraire de médias, même les plus critiques. La justice, désormais plus indépendante, a engagé des poursuites y compris à l’encontre de personnalités proches du pouvoir.

De nouvelles lois anticorruption ont été adoptées, et l’Inspection Générale des Finances (IGF) joue aujourd’hui un rôle inédit dans le contrôle des deniers publics. Ces avancées concrètes illustrent une volonté de rupture avec les pratiques du passé. Accuser de dérive autoritaire un pouvoir qui, pour la première fois depuis des décennies, renforce les mécanismes de transparence et de reddition de comptes, relève au mieux d’un contresens, au pire d’une tentative de manipulation de l’opinion.

7. De la jeunesse et l’emploi

Il évoque le désespoir de la jeunesse alors que sous SEM le Président Félix Antoine Tshisekedi la politique de gratuité de l’enseignement a permis à plus de 4 millions d’enfants d’accéder à l’école. Le programme "PAUSE" et les incubateurs comme KinStartup Academy soutiennent l’entrepreneuriat des jeunes. La construction des infrastructures de base dans le programme PDL 145 Territoires ainsi que celle des universités (Université Officielle de Mbuji-Mayi, Kananga, Bunia etc.) crée de l’emploi en milieu rural. Le combat contre la pauvreté est réel et structuré. 

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le gouvernement a initié la mise en place d’un véritable écosystème d’appui à l’entrepreneuriat des jeunes. À travers des structures telles que l’ANADEC, le FOGEC et d'autres mécanismes publics, l’État a posé les bases d’une politique nationale de promotion de l’initiative privée chez les jeunes congolais.

Ces dispositifs ont permis à des milliers de jeunes de bénéficier d’un accompagnement structuré, de formations adaptées et, surtout, de financements directs ou facilités, pour transformer leurs idées en projets viables et en PME.

8. De la diplomatie

Il critique la diplomatie de SEM le Président Tshisekedi, Chef de l’Etat qu’il qualifie de “mendicité”. A son départ du pouvoir, les officiels du pays sont sanctionnés par les USA et l’Union Européenne, les ambassadeurs expulsés du territoire national cas de la Belgique et de la délégation de l’Union Européenne, les congolais privés de visa par la fermeture de la Maison Schengen, les arriérés de loyers et l’impaiement des employés locaux de nos ambassades et missions diplomatiques ont quasiment fragilisé notre diplomatie et isolé la RDC au reste du monde.

Nous devons lui rappeler que, par son action diplomatique intense et agissante, SEM le Président Tshisekedi, Chef de l’Etat a réintégré la RDC dans le concert des nations. Il préside l'Union Africaine déjà en 2021, a ouvert des partenariats économiques avec les Émirats Arabes Unis, le Qatar, les USA et la Chine. Sa diplomatie est proactive et ouverte sur le monde a permis d’exclure le Rwanda du Conseil des droits de l’homme de l’ONU en 2023 et de changer la perception du reste du monde sur son supposé développement qui est en réalité repose sur les minerais de sang des congolais. Aujourd’hui au sein de la Communauté internationale, la voix de la RDC est entendue.

9. De la soi-disant “exclusion régionale” de l'Est

Il est malhonnête pour lui de dire que Kinshasa a abandonné les provinces de l’Est. Car c’est précisément sous le Président Tshisekedi que l’Etat de Siège a été décrété pour renforcer la sécurité à l’Est. Des hôpitaux et universités ont été ouverts à Goma et Bunia. L’Est de la RDC a également bénéficié du projet de développement local des 145 territoires ainsi que des infrastructures concrètes telles que la route nationale N°5 de Bukavu-Nyangezi-Kamanyola dont les matériels de construction ont été pillés et emportés au Rwanda. L’État ne les a jamais abandonnés.

10. Du “pacte citoyen” proposé par le Sénateur à vie

Il est incohérent de proposer un “pacte de réconciliation” tout en rejetant les resultats issus des élections validées par les congolais eux-mêmes et la communauté internationale. La stabilité du pays passe par le respect du verdict des urnes et non par des appels à l’insurrection armée, masquée en appel au dialogue.

Il convient de reconnaître que SEM le Président Félix Antoine Tshisekedi, Chef de l’Etat, a hérité d’un système verrouillé, hypercentralisé et profondément infiltré par des réseaux d’intérêts. En l’espace de six années, il a engagé des réformes structurelles courageuses, redressé l’administration de l’État, restauré le rayonnement diplomatique de la RDC sur la scène internationale, insufflé un nouvel espoir à la jeunesse et consolidé les fondements de notre démocratie.

Face à ce bilan, les critiques émanant de l’ancien Chef de l’État, désormais sénateur à vie, apparaissent moins comme une contribution constructive au débat national que comme l’expression d’un agenda politique personnel. Mais nous ne doutons pas que le peuple congolais, lucide, saura faire la part entre le discours opportuniste et les actes concrets posés au service de la République.

Fait à Kinshasa, le 27 mai 2025

Pour la Force Grise DPS,

Charl’y Noël MWELA 

Président