La tension était vive dans la matinée de ce lundi 21 octobre à Bulengo, dans la périphérie ouest de la ville de Goma, où dans la nuit du dimanche, un homme et son épouse ont été tués par balles dans le site des déplacés.
Selon les sources locales, les miliciens wazalendos dont la présence est activement signalée parmi les déplacés, sont accusés d’autres auteurs de ce double meurtre. Les infortunés ont laissé un nourrisson d’une année.
« Un couple déplacé de guerre vivant dans le camp de Bulengo a été tué par balles dans le bloc 361, zone 22. Malgré nos nombreux appels à l’endroit des autorités, les armes continuent de circuler librement dans des sites, exposant les déplacés à des risques constants. Il est inacceptable que ces hommes, déjà meurtris par la guerre, vivent dans une telle insécurité », a déploré Jules Ngeleza, président des jeunes de la commune de Goma.
Il décrit une situation des déplacés internes à Goma et ses environs à cause notamment de la présence des hommes armés dans les camps. Ces miliciens armés qui combattaient les rebelles du M23 se sont retranchés parmi les déplacés, créant de nombreux incidents. Depuis plusieurs mois, des incidents similaires sont enregistrés dans plusieurs cas des déplacés à Goma ainsi que dans le territoire de Nyiragongo.
Josué Mutanava, à Goma