La participation de la République Démocratique du Congo (RDC) a pris fin officiellement le samedi 3 août avec les éliminations de Divine Miansadi en natation et Dominique Mulamba Lasconi à l’épreuve de 100 mètres.
Comme depuis l’entame de la compétition, les athlètes congolais ont fait de leur mieux au regard de la préparation effectuée. Hormis les deux boxeuses, les quatre autres ont bénéficié des invitations et cela prouve à suffisance qu’il y a encore du travail à abattre pour que ces derniers méritent leurs qualifications sur le terrain.
«Une médaille olympique ne se prépare pas 6 mois ou une année avant. Il faut tout un quadriennal et après ceci, on peut assurer une première participation des athlètes recrutés à l’âge de 15, 16 ou 17 ans. Si cette participation n’est pas bonne en tout cas la 2ème, à coup sûr, produira des résultats. Nous devons savoir que les anti-chambres des médailles, ce sont les centres des formations des athlètes de haut niveau. Vous ne pouvez pas glaner une médaille d’or en restant gentiment dans sa zone de confort dans le pays à être soumis à un entraînement ordinaire alors que les autres, considérés comme étant des sportifs de haut niveau, ont droit des programmes intensifs», a déclaré, Alain Badiashile Kayatshi, le secrétaire général du Comité Olympique Congolais (COC) à ACTUALITE.CD.
La RDC coure depuis 1968, année de sa 1ère participation, derrière une médaille olympique qui n’arrive toujours pas. Et malheureusement, ce sont les choses qui ont tendance à se répéter et les leçons des précédentes participations ne sont toujours pas prises en considération. A un certain, il faudra prendre conscience que ce que vaut le sport congolais et prendre des décisions qui s’imposent.
Michel TOBO depuis Paris