Le lundi 03 juin 2024, les Léopards ont clôturé leur stage de huit jours à Berkane sur une défaite (3-2). Les matchs amicaux,mieux un stage rendu possible grâce à l’invitation de la Fédération Royale Marocaine de football (FRIM), est d’une aubaine pour les congolaises qui s’apprêtent à jouer une CAN quatorze ans plus tard.
Loin d’être ridicule, le Onze National est tombé armes à la main que sur des scores serrés (2-1 - 3-2) devant les hôtes : Lionnes de l’Atlas récentes mondialistes et régulières sur les deux fenêtres récentes FIFA du mois Février et Avril contrairement à elles dont le dernier match date de Décembre 2023. Ce rassemblement ponctuées de deux rencontres amicales de haut niveau est une expression d’une sélection valeureuses en souffrance. Le cadre dans lequel ces filles évoluent et se œuvrent est suicidaire. Par patriotisme, elles répondent à l’appel de la nation sans rien recevoir en retour comme motivation. Sur le banc et dans les instances l’instabilité et le four-tout bat son plein.
Senior A Dames et Kimoto au bord la rupture
L’absence très remarquable de Papy Kimoto sur ces deux matchs est d’un grand indicateur. Le sélectionneur officiellement nommé en décembre par la Fédération congolaise de football association (FECOFA) n’a pas été avec ses pouliches pour des raisons d’exigences contractuelles. L’homme demanderait du gouvernement l’équité dans la traitement entre sélections nationales. Il clame, la signature de contrat de travail comme Desabre avec les messieurs aux fins de travaillerSa place a été à la grande surprise générale occupée par Lamia Boumhedi. La Marocaine qui visiblement découvrait les joueuses sur qui, elle n’a pas une totale main mise, sort de ce stage ayant mordu l’hameçon.
Les individualités satisfaisantes et les déceptions
Sa partition est limite, limite. Elle a peiné avec certains des ses choix douteux dans les changements. Les filles, qu’elle a eu sous sa supervision se sont battues en vrais Léopards, décomplexées devant les Lionnes de l’espagnol Jorge Vilda, prenables soient-elles. Naomie KabaKaba et Marlène Kasaj se sont illustrées en véritable facteur X. Le travail effacé, propre et sobre de Kasaj dans la récupération, la relance et la distribution était parlant. KabaKaba, elle, s’est montré remuante dans le travail de pressing haut et constant qui lui value les deux sur les trois marqués. Dans l’ensemble, elles ont tous tenues tête. Mais il y a lieu de trouver pour Bélange Vuluku, Aimeraude et Falonne Pambani des bonnes doublures.
Jenovic Lumbuenadio