Dans sa déclaration préliminaire rendue publique le week-end dernier, la mission d'observation Regard citoyen félicite les efforts de la CENI pour avoir adopté une politique et une stratégie genre qui lui a permis de prendre en compte la femme à tous les niveaux de son organisation. Ce qui a favorisé une bonne présence des femmes parmi les agents électoraux dans les bureaux de vote.
Pour ce 4e cycle électoral, il sied de relever qu'il y a eu deux candidatures féminines à la présidentielle contre 1 en 2018 ; 17 % des candidatures aux législatives nationales contre 11,48 % en 2018 ; 28 % aux législatives provinciales contre 11,68 % en 2018 et 43 % aux municipales.
S'agissant de la femme électrice, il y a eu 50,11 % d'inscrites du fichier électoral.
Malgré ce nombre actif des femmes les jours des scrutins, quelques déraillements ont été signalés par la mission d'observation, entre autres les femmes enceintes et celles qui allaittent n'ont pas eu à bénéficier d'un traitement privilégié en violation des mesures d'application de la loi électorale. Sur le terrain, faute de moyens financiers, les femmes candidates ont eu une faible visibilité durant la campagne électorale.
Regard citoyen relève également plusieurs cas de violences contre les femmes impliquées dans les élections.
(candidates, électrices, agents CENI, témoins et observatrices) notamment la destruction des affiches, l'agression physique et verbale, l'atteinte à la dignité et à l'intimité de certaines candidates sur les réseaux sociaux.
Nancy Clémence Tshimueneka