Elections en RDC : la mission d'observation de l’Union Africaine arrive ce mercredi à Kinshasa

Ph. ACTUALITE.CD

L’Union Africaine a résolu d’envoyer une mission d’observation électorale en RDC pour les élections générales du 20 décembre prochain. A une semaine de ce rendez-vous fatidique pour le pays, 65 observateurs de court terme vont rejoindre le processus électoral, ce mercredi 13 décembre, au nom de la mission Mission d’observation électorale de l’Union africaine (MOEUA).

Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, a décidé de les envoyer pour une durée de près de deux semaines, soit du 13 au 26 décembre. C’est ce qui ressort d’un communiqué de cette organisation continentale de ce mardi 12 décembre.

“La MOEUA s’entretiendra avec les parties prenantes au processus et observera les derniers jours de la campagne et les opérations du vote. Sur la base de ses conclusions, la mission publiera sa déclaration préliminaire après le jour du scrutin”, précise le communiqué.

Les objectifs de cette mission sont de faire une évaluation impartiale et objective de la conduite des élections générales du 20 décembre en RDC, conformément aux normes régionales, continentales et internationales en matière d’élections démocratiques ; de contribuer à la bonne tenue d’élections, crédibles et pacifiques en vue de la consolidation de la gouvernance démocratique, de la paix et de la stabilité dans le pays ; de formuler des recommandations en vue d’améliorer les processus électoraux futures ; et de réaffirmer la solidarité et le soutien de l’UA à l’égard du peuple congolais.

Il sied de rappeler que la mission électorale de l’Union européenne, initialement prévue pour observer les élections du 20 décembre, a subi une réduction de mandat, officiellement transformée en une mission d’experts électoraux. Cette transformation a été officialisée à la suite des discussions avec les autorités congolaises. Les experts se concentreront sur l'analyse du processus électoral depuis la capitale congolaise, Kinshasa.

Auparavant, l'UE avait dû annuler sa mission électorale dans son format initial, principalement en raison du retard dans l'obtention de l'autorisation nécessaire pour l'utilisation de ses moyens de communication, tels que des téléphones satellitaires et des kits Internet, essentiels pour le bon déroulement de la mission.