RDC : Ouverture de la table ronde de restitution des recommandations issues des tables rondes provinciales tenues en 2021 sur la gouvernance minière et sécuritaire

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Photo d'illustration

La ministre des Mines Antoinette N'samba Kalambayi a procédé, ce mardi 24 mai à Kinshasa, à l'ouverture de la table ronde de restitution des recommandations issues des tables rondes provinciales sur la gouvernance  minière et sécuritaire, tenues en 2021 dans les provinces de l'Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. 

Organisée par la Cellule Technique de Coordination et Planification Minière (CTCPM) en collaboration avec le consortium "Madini Kwa Amani Na Maendeleo et le projet USAID-PACT/MSVM, cette table ronde a pour objectif principal de présenter les recommandations des Tables rondes de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu auprès des autorités nationales compétentes dans les secteurs de la gouvernance minière, environnementale et sécuritaire pour échanges, dispositions utiles et décisions éventuelles. 

Dans son speech lançant le début de ces assises, la Patronne des Mines en RDC a remercié les différents partenaires qui ont concouru à la tenue de cette table ronde. Elle a également martelé sur l'objectif collé à cette table ronde.

"Je tiens à remercier le responsable du projet Madini Kwa Amani Na Maendeleo et l'USAID pour l'organisation de cet événement et tous les participants. Ceci témoigne de l'intérêt manifesté à l'égard du secteur minier congolais. L'organisation de la présente table ronde a pour objectif de restituer et d'analyser les recommandations issues des tables rondes tenues dans les provinces ci-haut citées afin de permettre aux autorités nationales compétentes de s'en approprier et d'envisager des solutions idoines. En outre de cette table ronde, ça va permettre l'amélioration de notre compréhension des défis qui minent la gouvernance du secteur minier dans les 3 provinces concernées, d'entreprendre les actions pour y remédier, de renforcer le partage d'informations, de mettre en place un organisme de suivi et d'évaluation de la mise en œuvre des ses recommandations dans le but d'assainir le secteur", a-t-elle fait savoir.  

Elle a promis un suivi intense des recommandations qui découleront de ses travaux.

"Soyez rassurés de l'attention particulière que j'accorde à ces 3 journées des travaux intenses que vont devoir abattre toutes les parties prenantes. Des nombreuses réformes ont été réalisées dans le secteur minier à l'issue des états généraux des Mines tenus à Kinshasa en 2021. La mise en oeuvre progressive des recommandations de ces assises fait augurer un bel avenir pour le secteur minier de notre pays même si je ne sous-estime pas les défis immenses qui restent à relever", a-t-elle poursuivi.

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Par ailleurs, la ministre Antoinette N'samba a aussi martelé sur les nombreux défis auxquels font face le ministère des Mines.

"Depuis mon avènement à la tête du ministère des Mines, je m'attelle à apporter des solutions à certain nombre des défis auxquels notre ministère fait face. Il s'agit notamment de l'actualisation des connaissances géologiques et minières de la RDC ; la formalisation de l'exploitation minière artisanale ; la lutte contre la fraude et la contrebande minière dans toutes leurs formes notamment par la mise en place d'une chaîne des valeurs industrielles à l'est de la RDC ; la viabilisation et la promotion des coopératives minières par le financement à travers la création d'un Fonds des crédits miniers ; le renforcement des capacités des agents et la transformation numérique du ministère des Mines. J'ai la conviction qu'après ses échanges, les parties prenantes s'approprieront les recommandations utiles de cette table ronde afin de rendre propre la chaîne d'approvisionnement de nos minerais", a-t-elle rappelé.  

Notons que deux résultats principaux sont attendus de ces assises qui se clôturent le 27 mai, il y a notamment : - L'amélioration par les autorités de la compréhension des défis qui minent la gouvernance du secteur minier dans les trois provinces concernées et d'entreprendre des actions pour y remédier ; - La création d'un comité de suivi et évaluation de la mise en œuvre des recommandations.

Jordan MAYENIKINI