Réforme de la loi électorale : les députés vont lever des options sur les 17 thématiques proposées par le G13, ils se prononceront par vote

Le G13 à l'Assemblée nationale
Le G13 à l'Assemblée nationale/Ph. droits tiers

Le Président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso, a dévoilé la méthodologie de travail pour la plénière de ce jeudi 12 mai consacrée à la levée des options en rapport avec la réforme de la loi électorale. Sur les 17 thématiques proposées par le G13 dans sa proposition de loi, les élus devront lever des options et passer au vote directement. Les points à la base de discorde seront réécrits.

Pour ce faire, la prise de parole est accordée à deux députés nationaux par groupes parlementaires et deux députés nationaux pour les non inscrits. 5 minutes sont accordées à chaque intervenant.

" L'exercice auquel nous allons nous soumettre édicté par le souci animant l'Assemblée nationale de mettre à la disposition de l'opinion nationale ainsi que tous les opérateurs politiques un texte de loi qui garantisse l'organisation des élections libres, démocratiques, transparentes. Pour un bon déroulement de nos travaux et après avis favorable de la conférence des présidents, votre bureau a arrêté la méthode de travail consistant à examiner les 17 thématiques retenues par le G13 l'une après l'autre de manière à permettre aux intervenants désignés par les groupes parlementaires et les non inscrits de se prononcer chacun en raison de deux intervenants. À l'issue des interventions, l'option retenue sera mise au vote en vue de son adoption par la plénière. Dans le cas contraire, l'option non adoptée fera l'objet d'une nouvelle écriture telle est la méthode de travail adoptée par votre bureau ", a expliqué Christophe Mboso dans son mot introductif. 

L'option appliquée lors de cette plénière a été levée lors de la dernière réunion de la conférence des présidents tenue sous la direction de Christophe Mboso. Ce, à la suite du refus du dépôt des articles qui requièrent le consensus par l'opposition parlementaire.

L'opposition parlementaire ne prend pas part aux travaux en rapport avec la réforme de la loi électorale. Elle exige un consensus en dehors des institutions en vue de lever des options sur le consensus en rapport avec le processus électoral en cours.