Pollution des eaux des villages Yenge et Kapanga en RDC : la Sicomines S.A lavée des accusations

Sicomines S.A
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La Division Provinciale des mines a de nouveau lavé la Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES S.A) des accusations et campagnes de mauvaise foi orchestrées contre elle depuis un certain temps  dans les réseaux sociaux et médias par certaines organisations notamment l’ONG African Resources Watch (AFREWATCH). 

D’après une publication en date du 24 mars 2022 sur les réseaux sociaux de l’Observatoire Africain des Ressources naturelles (AFREWATCH), une ONG de promotion et de protection des droits humains œuvrant dans le secteur des ressources naturelles, démontrant une certaine entreprise minière exécutant des travaux d’atténuation d’un afflux important des eaux usées par l’irrigation d’un barrage en moellon et caillasse aux côtés d’une clôture en grillage bleu, la SICOMINES a été une fois de plus citée.

Ladite publication (un communiqué) révèle qu’un des bassins de retenu des rejets acides de l’entreprise minière SICOMINES avait cédé le mardi 22 mars dernier autour de 11 heures, laissant couler le contenu liquide toxique jusque dans la rivière Kalemba causant au passage des sérieux nouveaux impacts parmi les communautés des villages Yenge et Kapanga dont les inondations des maisons d’habitation, des potagers, des étangs piscicoles, des puits d’eau.

La SICOMINES n’est pas restée muette face à ces accusations et a, à chaque occasion, voulu prouver et démontrer concrètement, être un partenaire idéal qui favorise le développement vert en RDC dans la protection environnementale, en usant des matériels de qualité de la dernière génération.Cette joint-venture est devenue, depuis quelque temps, la cible des détracteurs voulant porter atteinte à son image. Du mauvais traitement de ses agents à la pollution de l’environnement, la SCM s’est fait ramassé dans tous les sens, sans pour autant vaciller.

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La SICOMINES réfute toutes les accusations proférées contre elle, telle que reprise dans le communiqué publié par l'ONG AFREWATCH, qui lui impute d'organiser le déversement des eaux usées industrielles sur les champs et habitations de Yenge et Kapanga.

A cet effet, une mission diligentée par la Direction de Protection de l’Environnement Minier (DPEM) a, à la suite d'une enquête,  relevé plusieurs constats dont notamment un afflux important des eaux qui s'échappent d'une autre concession minière autre que la Sicomines, contrairement aux révélations du communiqué de AFREWATCH.

La direction de la protection de l'environnement minier (DPEM) a organisé une enquête en amont et en aval de la rivière Kalemba, dans le but d’apporter une lumière sur un communiqué et images sur les réseaux sociaux, publiés par cette ONG.

Un groupe d'experts de la DPEM a, à cet effet, examiné minutieusement les images et vidéos  publiées par Afrewatch en amont, et a effectué une descente sur le terrain en vue de palper du doigt et établir un éventuel lien de causalité entre la concession de la Sicomines et ce déversement sur la rivière Kalemba.

Selon le rapport de la DPEM, les résultats issus de ces enquêtes ont révélé que les images telles qu’elles sont décrites dans le communiqué de l’ONG AFREWATCH ne reflètent pas les réalités du terrain.

A cet effet, plusieurs constats ont été révélés par la DPEM selon lesquels la Sicomines n'est ni impliquée dans ce déversement des eaux usées industrielles sur la rivière Kalemba, ni des impacts négatifs sur les champs et habitations des village Yenge et Kapanga, tel que prétendu dans un communiqué de presse, vidéos et images publiées par l'ONG Afrewatch rendu public le mois dernier à travers les réseaux sociaux.

Les enquêtes effectuées sur place par le DPME ont également fait savoir qu'il n'existe aucun aspect d'écoulement massif d'eau ou des produits chimiques en amont comme en aval de la Sicomines dans la rivière Kalemba.

Cependant, souligne le rapport du DPME, la Sicomines dispose d'un bassin de rejet constitué des déchets provenant des processus d'extraction. Sur ce, les eaux  d'effusion de la Sicomines qui s'échappent sont canalisées par des canaux spécifiques pour être plongées dans le circuit initial de recyclage.

Le DPME souligne en outre que les eaux recueillies par le drain du bassin secondaire sont redirigées vers une station équipée de 4 pompes immergées qui renvoient les eaux dans l’usine de traitement des minerais et/ou dans le bassin de rejet en fonction des besoins en apport en eau.

Le bassin de retenue des eaux de la société SICOMINES S.A, est un bassin qui recueille l’ensemble des eaux qui proviennent des installations de la société. Elle est importante du fait que le captage des eaux de ruissellements, des eaux d'infiltration et des eaux stagnantes dans la concession pour être recyclées et renvoyées à l’usine de transformation des minerais.

Au niveau de la digue de haut Kalemba, qui constitue le point en aval de l’écoulement des eaux usées provenant de la société SICOMINES SA, KCC et ancienne digue de la GECAMINES SA « Poto Poto », cette dernière est située à 1500 mètres en aval de la concession de la société SICOMINES SA, après prélèvement des échantillons derrière et devant le pont reliant le chemin qui mène vers le village Yenge, une fois de plus aucun signe de déversement accidentel des eaux d’usine.

Le DPEM a, par ailleurs, souligné l'importance qu'attribue la société SICOMINES SA dans la gestion environnementale de sa concession, qui disponnibilise des moyens matériels et financiers colossaux pour l’entretien de ces deux bassins de rejets avec une technologie évidente pour son exploitation minière.

Sur ce, la Sicomines déplore la déformation de l'information faite par plusieurs ONG dans le but de ternir son image tant au niveau national qu'international. Elle rappelle en outre son engagement à accompagner la RDC dans son développement ainsi qu'à promouvoir le respect de la vie humaine dans la protection de l’environnement.