RDC : IITA s'active à renforcer l'offre des semences en Afrique centrale

Le Résident pays IITA et le Dircab du ministre d'État au développement rural. Photo actualite.cd
Le Résident pays IITA et le Dircab du ministre d'État au développement rural. Photo actualite.cd

L'atelier du projet de renforcement de l'offre des semences améliorées Afrique centrale (SISCA) s'est clôturé ce vendredi 15 avril à Kinshasa avec la participation du Cameroun et du Congo Brazzaville, outre la RDC sous l'organisation de l'institut international d'agriculture tropicale (IITA).

Durant 48 heures, les parties prenantes dans le secteur des semences ont bénéficié des explications sur les objectifs du projet SISCA. Ce dernier, qui se base sur le partenariat public-privé, vise à  améliorer l'accès à des semences de maïs et manioc de qualité, grâce à une efficacité opérationnelle des institutions de recherche, de réglementation des semences, des PME et des associations communautaires des producteurs de semences. Le but ultime de l'atelier c'est d'identifier les articulations et les synergies avec les projets en cours sur la base des activités à mener au niveau de chaque projet, et faire ressortir les modalités opérationnelles de mise en œuvre du projet dans chaque zone cible et s'accorder sur le calendrier de mise en œuvre des activités 2022. 

"Nous avons atteint les résultats que nous avions prévus. Il reste à passer à l'acte, à la mise en œuvre. Le travail qui a été fait va être adapté aux deux autres pays (Ndlr Cameroun et Congo Brazzaville) en collaboration avec les partenaires. Je pense que ce sera pas compliqué dans la mesure où nous sommes déjà très actif au Cameroun, nous avons aussi commencé nos activités au Congo Brazzaville. Si nous n'arrivons pas à maîtriser ce secteur et à faire en sorte que ce soit le socle de la transformation d'agriculture dans nos pays, nous allons répéter et répéter les mêmes choses. C'est le temps de charger le fusil d'épaule et d'amener les vrais partenaires dans le secteur semencier à travers le partenariat public-privé. Sans le secteur privé nous n'arrivons jamais à mettre sur l'échelle les semences qu'on veut améliorer. Partout les semences sont vendues, les producteurs achètent, nous devons faire la même chose", a expliqué le résident pays de l'IITA, Zoumana Bamba.

Et de poursuivre :

"Notre rôle en tant qu'institution de recherche, nous allons développer des modèles des partenariats public-privé en utilisant des projets qui sont déjà en cours dans les projets du FIDA. Ces modèles seront mis à la disposition des gouvernements de trois pays qui vont les mettre à l'échelle".

Ouverte par le ministre d'État, ministre du développement rural faisant l'intérim du ministre de l'agriculture, l'activité a été close par le directeur de cabinet du ministre François Rubota.

"Le partenariat public-privé dans le cadre de ce projet ne peut être effectif que si tous les acteurs s'impliquent pour que le plus petit exploitant agricole en milieu rural ait accès aux semences des maïs et manioc des bonnes qualités à moindre coût et ceci excitera de l'intérêt aux ménages agricoles et substituer l'agriculture de subsistance à une agriculture familiale et commerciale, génératrice des revenus. Ceci est déjà pris en compte dans le programme de développement de 145 territoires", a dit Me Herbert Tshibanda.

Selon l'IITA, le projet comporte trois principales composantes qui sont complémentaires, à savoir:  la mise à disposition de variétés améliorées de variétés améliorées de semences; Le renforcement des mécanismes de production et de distribution de semences de qu alité à travers les circuits commerciaux formels et informels, impliquant les femmes et le s jeunes, qui seront renforcés et le renforcement des capacités de gestion du système semencier national en matière d'enregistrement, de contrôle et de certification des semences.

Fonseca MANSIANGA