L'association des Femmes des médias, une organisation de défense des droits des femmes qui a accompagné le procès ayant abouti à la condamnation de Destin Wabile auteur du meurtre de la journaliste Charline Kitoko rappelle la nécessité de se mobiliser pour mettre fin aux violences domestiques.
Dans une adresse à la presse, AFEM a salué le verdict des 15 ans de condamnation à l'endroit de Destin Wabile avant de révéler que les violences domestiques ont pris de l'ampleur.
" Les violences conjugales font de nombreuses victimes parmi les femmes et plusieurs en meurent dans un silence consternant. Les femmes endurent des choses horribles dans les foyers. Il est déplorable que de nombreux auteurs des violences conjugales restent impunis car les victimes se soustraient de leur droit de porter plainte contre leurs bourreaux" explique Caddy Adzuba PCA de AFEM.
" Le procès qui vient de s'achever de s'achever à Kamituga illustre non seulement la nécessité de se mobiliser contre les violences domestiques et conjugales mais démontre aussi l'impératif d'entamer une profonde réforme du secteur de la justice, notamment à travers la mise en place d'une loi spécifique qui table sur les violences domestiques et conjugales" ajoute Mme Adzuba.
Destin Wabile a été reconnu coupable des coups et blessures ayant entrainés la mort de son épouse Charline Kitoko Safi journaliste de Vision Shala station de Kamituga.
Plusieurs recommandons notamment l'exécution effective des réparations allouées aux victimes, l'implication de tous les acteurs pour la protection de l'enfant laissé par Charline, le transfert du condamné dans une prison sécurisée ont été formulées par AFEM.
Justin Mwamba