Goma : la société civile plaide pour l’aménagement des centres de santé pouvant accueillir les femmes enceintes

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L’éruption volcanique survenue dans la ville de Goma a entrainé le déplacement de la population vers des zones plus ou moins sécurisées. Parmi les dégâts matériels recensés au cours de la réunion des organisations féministes hier 25 mai, il y a notamment le fait que plusieurs centres de santé et maternité aient été endommagés. 


« Il y a notamment les difficultés d’accès à l’eau potable, le manque d’abris et de provisions alimentaires pour les familles sinistrées mais aussi, la problématique de suivi des grossesses (CPN) pour les femmes enceintes et d’accouchement dans les conditions sanitaires recommandées », a expliqué Annie Pengele, point focal du Fonds pour les femmes congolaises (FFC) qui a également pris part à la rencontre organisée par l’ONU Femmes.


Des commissions ont été mises en place pour identifier les familles d’accueil. Onu Femmes centralise les données qui seront mises dans un document final et traduit en un plaidoyer à déposer auprès des autorités locales, nationales et des potentiels bailleurs.


La Société civile de Nyiragongo, Wa Mama Wa Jamaa (WWJ), Sauti ya Mama Mukongomani (SMM), Fonds pour les Femmes Congolaises (FFC) et plusieurs autres associations ont pris part à cette réunion. Ce 26 mai, les membres de l’ONG club des mentorats ont répertorié des familles d’accueil dans les quartiers Mabanga Nord et Sud. 


Pour rappel, au lendemain du drame, Christelle Vuanga, députée nationale, avait également plaidé pour une prise en charge prioritaire des personnes vulnérables, notamment les femmes enceintes. « Pendant que le gouvernement annonce le ralentissement de la coulée de lave, nous exigeons une prise en charge prioritaire des personnes handicapées, des femmes enceintes, des personnes malades ainsi que des enfants égarés », avait-elle écrit sur son compte Twitter.

Prisca Lokale