RDC: pour la VSV, le procès contre Kalev Mutond est un signal fort dans la lutte contre les violations des droits humains

Kalev Mutond/Ph. droit tiers

L'ONG la Voix de Sans Voix (VSV) salue l'ouverture du procès opposant l'ancien Administrateur général de l'Agence nationale des Renseignements, Kalev Mutond à certaines de ses anciennes victimes des violations de droits humains.

Dans une interview accordée à ACTUALITE.CD, Rostin Manketa, Directeur exécutif de la VSV, c'est un signal fort dans la lutte contre les violations des droits humains en République démocratique du Congo.

Il espère aussi que les victimes seront obtiendront une réparation juste et équitable à l'issue dudit procès

"Le procès opposant Monsieur Kalev Mutond, ancien Administrateur général de l'Agence nationale de Renseignements à certaines de ses anciennes victimes est un signal fort contre les auteurs des arrestations arbitraires, détentions illégales, tortures et traitements cruels, inhumains ou dégradants en République démocratique du Congo", a déclaré Rostin Manketa, Directeur exécutif de VSV.

Et d'ajouter :

"La Voix de Sans Voix espère que ce procès ira jusqu'au bout pour que les victimes des droits humains sus évoquées obtiennent des réparations conséquente par rapport aux préjudices subis et les auteurs répondent de leurs actes afin de contribuer à la lutte contre l'impunité dont jouissent les auteurs des violations des droits humains en République démocratique du Congo. "

Par ailleurs, la VSV voudrait que la justice congolaise fasse tout afin que les droits de l'ancien chef de l'ANR soient garantis et respectés.

"Cependant la Voix de Sans Voix souhaite ardemment que ce procès soit juste et équitable. La justice congolaise doit tout mettre en œuvre afin que tous les droits de l'ancien Administrateur général de l'ANR soient respectés", a poursuivi Rostin Manketa.

Le procès de Kalev Mutond a débuté ce lundi 3 mai 2021 au Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe. Les avocats de l'ancien Administrateur Général de l'Agence Nationale des Renseignements (ANR) ont sollicité une remise à trois semaines pour que leur client vienne comparaître et soulever toutes les exceptions. Le Tribunal a plutôt renvoyé à une semaine, soit le lundi 10 mai prochain.

Auguy Mudiayi