RDC : « Que faire pour mettre fin aux différents conflits à l’Est ? », les recommandations des acteurs politiques et sociaux

RDC : « Que faire pour mettre fin aux différents conflits à l’Est ? », des recommandations des acteurs politiques et sociaux

Des députés nationaux et provinciaux, des membres du gouvernement, des représentants de la société civile venant de l’Ituri, du Nord et Sud-Kivu, ainsi que de la province du Tanganyika ont pris par à un atelier national sur la prévention et la gestion des conflits en République Démocratique du Congo. Organisées par le Cadre permanent de Concertation de la Femme congolaise (CAFCO) et L’Union Congolaise des femmes des médias (UCOFEM), ces assises ont eu lieu à Kinshasa du 15 au 17 mars.  


Au cours de cet atelier, des participants ont décelé les types des conflits qui créent l’insécurité dans la partie Est du pays. Il s’agit notamment des « assassinats, conflits intercommunautaires (Twa Bantous), conflits entre éleveurs et agriculteurs, conflits fonciers, divagation des éléphants dans le parc Upemba, la justice populaire face aux accusations de sorcellerie ainsi que des conflits frontaliers, miniers et armés », a expliqué Mimi Mopunga, membre du CAFCO. 


Pour parvenir à gérer les conflits et restaurer la paix, les participants ont recommandé notamment au Chef de l’Etat, « de mettre en œuvre une diplomatie constructive avec les pays voisins (aussi dans le cadre de son mandat à la tête de l’UA) ». Au parlement, de légiférer et faire le contrôle de l’application stricte des lois sur la règlementation des redevances foncière, la suppression des frais administratifs illégaux, la justice foncière ainsi que la lutte contre la corruption ». 


Aux Forces armées de la République et la police, « de veiller au respect des lois organiques,  de renforcer la police de proximité et de travailler pour libération des enfants introduits dans l’armée. Aux OSC de poursuivre leur travail de sensibilisation, plaidoyer et dénonciation ». 


A la communauté d’instaurer une franche collaboration avec les FARDC et la Police mais aussi, de renforcer le système d’alerte précoce. Aux différents partenaires de poursuivre le renforcement des capacités des organisations sectorielles de la société civile et apporter un appui technique et financier aux différentes activités.  


Les structures organisatrices de ces assises ont été appuyées par Internews, dans le cadre du projet « Appui aux réseaux des femmes pour diriger la prévention des conflits en RDC ».

Prisca Lokale