Autour de Jeanine Mabunda ce dimanche dans la commune de Gombe, une réunion de crise s'est tenue sur le dernier développement de la situation au sujet des pétitions qui visent l'actuel bureau de l'assemblée nationale.
À l'occasion, 312 députés nationaux mêmbres du FCC, ont renouvelé via une motion de soutien, leur confiance au bureau dirigé par Jeanine Mabunda.
Dans un communiqué publié samedi 05 décembre dans la soirée, le bureau de l'Assemblée nationale dénonçait des actes violents commis par une centaine de militants qui ont accompagné des députés venus déposer des pétitions contre le Bureau de l'Assemblée nationale.
"En effet, une vingtaine de députés signataires des pétitions accompagnés d’une centaine de militants violents se sont regroupés au siège du Parlement pour procéder au dépôt desdites pétitions. N’ayant pas trouvé les agents du service courrier de l’Assemblée nationale, les militants excités accompagnant les députés pétitionnaires ont procédé jusqu’en début de soirée aux actes graves et condamnables", explique le communiqué signé par le rapporteur de l'Assemblée nationale.
Agressions physiques contre certains Honorables députés nationaux, enlèvement vers une destination inconnue et séquestration du Secrétaire Général, violation du siège de l’Assemblée nationale, le député François Nzekuye des abus du pouvoir.
Contexte
Jeanine Mabunda et l’ensemble du bureau de l’Assemblée nationale sont visés par plusieurs pétitions réclamant leur départ. Parmi les pétitionnaires, il y a les députés du FCC, ceux du CACH et même ceux de l’opposition. Ils disent être plus de 250 à avoir apposé leurs signatures. Du côté du FCC, on écrit à la corruption. Le Conseil des sages de l'Assemblée nationale a été officiellement saisi par le bureau de Jeanine Mabunda. Des auditions et des confrontations seront organisées entre les prétendus corrompus et corrupteurs. Par cette action, le FCC espère que les députés corrompus seront sanctionnés. Certains pourront même perdre leurs sièges, disent les caciques de la plateforme de Joseph Kabila