Union Sacrée : « Que tous ceux qui prendront part à ces assises parlent un même langage, celui de la paix et de l’amour », Ruth Bangane kindako 

Axes prioritaires, rôle des femmes politiques, résultats… la société civile de la RDC donne ses attentes par rapport aux consultations annoncées par le Chef de l’Etat. Ce 30 octobre, Ruth Bangane kindako  livre ses expectatives depuis la province de l’Equateur, a été contacté par la rédaction Femme de Actualite.cd

Pour Ruth Bangane, l’idée de réunir toutes les couches de la population en vue de trouver une solution à la crise politique actuelle est essentielle. Cependant, l’écoute et la tolérance devraient en être les maitres-mots. « Je soutiens cette initiative du Chef de l’Etat. C’est toujours intéressant d’écouter les opinions des autres pour faire avancer les choses. Au cours de ces consultations, il faudra donc être tolérant, accorder à chaque partie prenante l’occasion d’exprimer son point   de vue, prendre toutes les propositions qui vont permettre de booster l’économie et le développement de notre pays.»

Prendre an compte la dimension genre

Les consultations nationales doivent aussi prendre en compte la dimension genre, soutient Ruth Bangame. « Nous avons des lois, nous avons des instruments juridiques qui soutiennent la parité mais si nous voulons que cette parité soit vraiment effective, nous devons accorder les mêmes chances aux hommes et aux femmes de participer au processus de paix et de développement en RDC. Si le domaine politique connait des obstacles à plusieurs niveaux aujourd’hui, c’est parce que les femmes qui naturellement ont une approche différente de la gestion de la chose publique n’y ont pas été associées un peu plus tôt.» 

S’unir pour bâtir

Ce membre de la Société civile appelle par ailleurs les femmes politiques qui vont prendre part à ces consultations à défendre les droits fondamentaux des autres femmes. Et d’ajouter, « Je souhaite que tous ceux qui prendront part à ces assises parlent un même langage. C’est celui de la paix et de l’amour. Que nos divergences ne puissent pas constituer des obstacles à notre développement. Notre pays veut que nous l’aimions et que l’intérêt général passe en premier. Nous pouvons faire avancer ce pays si nous sommes unis. Que ces discussions aboutissent à de meilleurs résultats qui vont favoriser la croissance économique du pays ».
Ruth Bangane kindako, est aussi coordinatrice de la CAOFE (coordination d'appui aux ONGs féminine) et Vice-présidente de la commission provinciale des femmes entrepreneures.