Pour Ngoyi Kasanji, son déguerpissement est politique : « Ce que je viens de subir aujourd’hui était promis à cause mes opinions »

Photo ACTUALITE.CD

Le député national Alphonse Ngoyi Kasanji a été déguerpi de sa résidence ce lundi 17 août, située sur l’avenue Roi Baudouin dans la commune de la Gombe. Ce cadre du Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila voit des manoeuvres “politiques” à la base de son déguerpissement.

S’exprimant sur ACTUALITE.CD, l’ancien gouverneur du Kasaï Oriental se dit victime de « l’Etat d’homme fort » à cause de ses « opinions politiques ».

« C’est une décision cavalière  que je viens de subir, comme vous le savez Mokia était reçu par une haute autorité de ce pays. Au sortir de  l’audience, Mokia avait déclaré qu’elle (autorité) avait promis de lui donner cette parcelle ici et donc si c’est cela l’Etat de droit qu’une autorité donne une parcelle à quelqu’un d’une manière cavalière,  allez y comprendre quelque chose (…) Et cette autorité n’est pas une autorité judicaire », se désole-t-il.

Il ajoute : « Quand cette autorité vous donne la parcelle ça veut dire, c’est l’Etat de force, ce n’est pas l’Etat de droit et donc nous sommes en train d’aller  vers l’Etat de l’homme de fort et non l’Etat de droit(…) ce que je viens de subir aujourd’hui était promis que ça allait se faire à cause mes opinions politiques. Donc je crois qu’il y a une seule vérité qui reste et cette vérité est têtue, et cette vérité triomphera toujours »

C’est depuis quelques années que Alphonse Ngoyi Kasanji était en procès au sujet de la parcelle située au bord du fleuve Congo dans la commune de la Gombe.

Ivan Kasongo