Volley-ball : « En Île Maurice, vous trouverez dans toutes les villes des salles des sports alors que ce n'est pas le cas chez nous » (Fernand Phezo Kinavuidi)

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Le volleyeur international congolais, Fernand Phezo Kinavuidi (à droite sur la photo),  évoluant chez Camp Ithier Volley-ball en Ile Maurice se trouve à Port-Louis, la capitale et se maintient en forme individuellement avec l'arrêt du championnat à cause du Coronavirus. 

Dans un entretien accordé à ACTUALITE.CD, il qu'il n'y avait pas une grande différence entre le championnat de volley-ball en île Maurice et celui de Kinshasa. Pour lui, la seul différence qu'il y a est au niveau des infrastructure et matériels. 

« Mon intégration dans le club n'était pas aussi compliqué parce que j'ai trouvé une équipe constituée des jeunes qui sont très dynamiques, pareil à mon ancien club, VC Mwangaza de Kinshasa. Il n'y a vraiment pas une grande différence entre le championnat en Île Maurice et celui de Kinshasa. Sauf que la grande seule  différence est au niveau des infrastructures et des matériels. Seulement que l'entame était un petit peu compliqué par rapport à la langue que nous étions obligé d'apprendre. Ici en île Maurice, vous trouverez dans toutes les villes, des salles de sports ainsi que de matériels didactiques tandis chez nous, nous n'en avons pas malgré la volonté. Si, la RDC avait les mêmes conditions condition, elle serait peut-être plus loin », confie-t-il

En outre, l'ancien capitaine des Léopards des moins de 21 ans a joint sa voix à celle des autres athlètes du pays pour sensibiliser les congolais pour la lutte contre le Coronavirus.

« le monde est mis en quarantaine, tout est suspendu à cause de cette pandémie. Nous devons prendre des précautions pour mieux protéger nos familles et nos proches. Je vais plus m'adresser à mon pays, la RDC, puisque nous savons que nous avons du mal à croire à l'existence du coronavirus, mais je demande juste à tous de respecter les mesures des autorités sanitaires puis qu'aujourd'hui le pays a atteint déjà plus de 600 cas et nous devons comprendre cela et prendre de mesures pour arrêter la propagation. Nous savons que la RDC n'est pas comme d'autres pays mais respectons les conditions d’hygiène », recommande-t-il.

Fiston MOKILI