RDC : « jusqu’aujourd’hui je ressens la peine, ses frères et sœurs demeurent toujours affectés », la mère de Thérèse Kapangala, deux ans plus tard

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Deux ans après l’assassinat de la jeune aspirante Thérèse Kapangala en marge de la marche du Comité laïc de coordination (CLC), la mère de la défunte affirme ressentir une lourde peine. La même situation est d’après elle, subie par les frères et sœurs de la jeune fille qui rêvait de devenir une religieuse à l’instar de la sœur Anuarite Nengapeta.

« Vous vous rendez compte de la peine que je ressens jusqu’aujourd’hui ? Observez même à ce lieu (à la messe de requiem Ndlr), ses frères et sœurs ne sont pas venus ici, ils demeurent malades et sont restés à la maison », a indiqué Mado Kasereka, la mère biologique de Thérèse Kapangala.

L'association Génération Thérèse Kapangala (GTK) a commémoré ce mardi 21 janvier au Centre Nganda, les deux ans de disparition de la jeune aspirante qui était tuée dans l'enceinte de la paroisse Saint François de Sales située dans la commune de Kintambo, lors d’une marche qui visait à contraindre le régime de Joseph Kabila à organiser les élections.

Le père de Thérèse Kapangala est un policier qui était déployé sur le terrain le jour de la répression de la marche. Deux ans après, la famille de la jeune fille sollicite l’implication du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, alors opposant, afin que la justice soit rendue en mémoire de sa défunte fille. 

« La personne qui avait tué par balle doit avoir être sévèrement sanctionné. Peut-être qu’en ce moment, elle est en train de vivre en paix, alors que nous, nous avons perdu notre enfant. On dit que la personne qui a tué par l’épée doit aussi à son tour, périr par l’épée. La justice doit le poursuivre. Je suis en train de dire au Président de la République que nous avons besoin que la justice soit rendue pour le cas de Thérèse. Elle était partie prier et non faire autre chose », a ajouté la mère de Thérèse Kapangala.

Membres de la famille de Thérèse Dechade Kapangala, ses amis et connaissances ainsi que des militants des différents mouvements citoyens ont pris part à une messe de requiem bien avant organisée pour la circonstance à la paroisse Saint François de Sales. A la fin, ils ont donné des témoignages poignants sur la vie de l’infortunée.