Pablo Muke, Coordonnateur national de l'observatoire citoyen des droits et de lutte contre la corruption (OCIDC/RDC), encourage le Gouvernement congolais à appliquer des mécanismes de prévention contre le crimes économiques notamment la création des juridictions pour reprimer ces actes et leurs auteurs. C'était ce mardi 31 décembre 2019 dans le cadre de la campagne de sensibilisation de l'OCIDC lancée depuis le 9 du même mois.
Pour cette Organisation de la société civile, la mise en place effective de ces institutions juridiques sera l'un de grands moyens pour décourager la corruption qui a élu domicile en RDC.
" Nous entant que société civile, on preconise l'engagement de tout le monde. Que le Gouvernement a travers les institutions bien entendues , nous montre les actes de prévention notamment les mécanismes mise oeuvre dans la sensibilisation, qui peuvent nous aider à décourager la corruption, et dans la répression la mise en place des juridictions qui peuvent être créées pour réprimer les actes corrompus et corrupteur. Que nous puissions savoir combien des gens sont déjà déférés devant les instances habiletés", a déclaré Pablo Muke.
S'agissant des personnes qui ont pour excuse la modicité des leurs salaire qui les pousse à des actes de corruption, L'OCIDC pense qu'il ne s'agit pas là d'une raison valable.
" Nous nous pouvons pas nous flotter les mains parce que tu es mal, tu vas continuer a vivre sous les dos des congolais. Si tu es mal payé, adresses-toi à la personne qui t'a engagé !, J'ose croire que ce n'est pas une excuse de se livrer à la corruption parce que on n'est pas bien payé" a poursuivi Pablo Muke.
Cette position de l'OCIDC rejoint l'embition du Premier ministre Sylvestre Ilunga. Lors de son passage à l'Assemblée nationale, le chef du Gouvernement avait annoncé la création d’une juridiction spécialisée dans la lutte contre la corruption, la fraude fiscale, le blanchiment des capitaux ainsi que le détournement des deniers publics.
Ivan kasongo