Le président Félix Tshisekedi a mis en place, vendredi 11 octobre, une cellule de crise après le crash d'un Antonov qui assurait la logistique de la présidence de la République, le jeudi 10 octobre, et qui a disparu des radars une heure après son décollage de Goma pour la capitale Kinshasa.
La cellule de crise est constituée des délégués de la présidence de la République, du service du conseiller spécial du chef de l'Etat en matière de sécurité, de l'Agence Nationale des Renseignements (ANR), des Forces Aériennes, de la Direction générale des migrations (DGM), des Renseignements Militaires, de la Régie des Voies Aériennes (RVA) et de l'Autorité de l'aviation civile (AAC), selon le tout premier communiqué de ladite cellule.
L'accident se serait produit à plus ou moins 80 km du village de Pene Djoka, sur la montagne de Katumwe, vers Kasese, selon les informations de la cellule.
Interrompues vendredi suite aux mauvaises conditions météorologiques enregistrées dans la province de Maniema, les recherches de l'épave "reprendront ce samedi avec l'accord de la Monusco d'appuyer nos Forces Aériennes avec le déploiement des équipements de télédétection qui permettront de balayer toute la zone où le signal de l'avion a été perdu", ajoute le communiqué.
Tout porte à croire, aux premières analyses des spécialistes du domaine aéronautique, que les mauvaises conditions météorologiques seraient à l'origine de cet incident dramatique survenu, ajoute-elle. Alors que les messages de condoléances pleuvent de 4 coins de la planète, le président de la République "garde encore un mince espoir" tant que l’épave de l’appareil n’a pas été retrouvé, selon son porte-parole.
A bord de l'appareil ( Antonov 72) se trouvaient 4 membres d'équipage (russe ou ukrainien), 3 membres de la garde rapprochée du président de la République et son chauffeur personnel.
En plus de personnes et produits agricoles dans la soute, l'appareil transportait la jeep blindée du président de la République.
Christine Tshibuyi