Le président du groupe parlementaire européen socialiste et démocrate, Gianni Pittella a déclaré ce vendredi 5 octobre que le prix Nobel de la paix décerné au médecin gynécologue congolais, Denis Mukwege a renforcé leur conviction à continuer à défendre les droits de l’homme à travers le monde et envisage un nouveau partenariat avec l’Afrique.
« Ce prix a renforcé notre conviction politique et notre engagement à vouloir toujours défendre les droits de l’homme et la paix partout dans le monde. Notre combat pour bâtir un nouveau partenariat avec l’Afrique et ses citoyens, ainsi que notre lutte pour défendre les droits des femmes continuent », a dit le président du groupe S&D.
Gianni Pittella se réjouit aussi par le fait que ce prix Nobel de la Paix soit remis au docteur Denis Mukwege, ancien lauréat du prix Sakharov décerné par le groupe S&D.
« Nous sommes heureux et fiers que le prix Nobel de la paix 2018 ait été attribué à Nadia Murad et Denis Mukwege, deux héros de la lutte pour les droits des femmes et contre le recours à la violence sexuelle comme arme de guerre. Tous les deux ont été candidats du Groupe S&D pour le prix Sakharov remporté par Nadia Murad en 2016 et par Denis Mukwege en 2016 » a-t-il ajouté.
contexte
Le médecin congolais est reconnu comme l'un des spécialistes mondiaux du traitement des fistules. C'est à ce titre qu'il a reçu un doctorat honoris causa de l'Université d'Umeå (Suède), en octobre 2010. Au cours de la même année, il a reçu la médaille Wallenberg de l'Université du Michigan (USA).
Dr Denis Mukwege a défendu sa thèse de doctorat en 2015 à l’Université Libre de Bruxelles (ULB). Son étude a porté sur le thème : "Etiologie, classification et traitement des fistules traumatiques uro-génitales et génito-digestives basses dans l'Est de la RDC".
Chevalier de la Légion d'honneur (France), Prix des droits de l'homme des Nations unies (2008), Prix Olof Palme (2008), Right Livelihood Award (2013), Prix Sakharov (2014), Denis Mukwege (63 ans) est également, depuis décembre 2017, docteur Honoris Causa de l'Université d'Angers (France).
Japhet Toko