Kamerhe : « Nous avons abandonné nos égos pour imposer les élections à Kabila »

Kamerhe a conféré ce weekend avec les cadres de son parti à Paris. Il a expliqué le contexte et les objectifs de l’alliance qui s’est dessinée à Bruxelles entre notamment l’UNC et le Rassemblement.

<em>« La machine à voter, c’est une machine à tricher, une machine pour que Kabila donne des voix à ses gens. Nous disons que l’accord du 31 décembre était signé de bonne foi par toutes les parties pour donner une prolongation providentielle à Kabila qui devrait partir en réalité en 2016. Il a cru que nous les signataires avions été naïfs. Nous lui avons donné la deuxième chance et il a l’a décliné. Nous avons décidé, abandonnant nos égos et nos ambitions de côté, de créer une synergie hier en Belgique, une union solide qui a comme socle la constitution et l’accord du 31 décembre et qui a pour objectif d’imposer au président Kabila les élections. Il n’y a que le langage de la force qu’il écoute.  Il n’y a que deux possibilités : faire pression sur Kabila en anéantissant ses effets nocifs sur la constitution et le processus électoral. La deuxième option est d’utiliser l’article 64 de la constitution et l’écarter. Tout cela en restant dans la constitution et les lois du pays »,</em> a-t-il dit.

La veille, une photo montrant notamment Kamerhe, Félix Tshisekedi et Moise Katumbi avait fait le buzz sur les réseaux sociaux. Publiée par Olivier Kamitatu, avait été prise au sortir d’une réunion le vendredi 15 décembre, à Bruxelles, avec Tom Perriello, ancien envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs.