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HRW appelle le gouvernement à collaborer pour retrouver les experts onusiens
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- Sécurité
- Samedi 25 mars 2017 - 11:02
Human Rights Watch a, dans un rapport publié ce samedi 25 mars 2017, invité le gouvernement congolais à collaborer avec les Nations Unies pour retrouver l’équipe du Groupe d’experts de l’ONU portée disparue depuis le dimanche 12 mars 2017, dans la province du Kasaï-Central.
<em>«Nous sommes extrêmement inquiets pour l’équipe de l’ONU disparue. Le gouvernement congolais devrait coopérer pleinement avec l’ONU et les autres enquêteurs internationaux pour faire tout leur possible afin de ramener l’équipe en toute sécurité</em>», a déclaré Ida Sawyer, directrice pour l’Afrique centrale de HRW.
Cette équipe composée de l’Américain Michael Sharp, de la Suédoise Zaida Catalán, des Congolais Betu Tshintela et Isaac Kabuayi, ainsi que de deux chauffeurs de moto non identifiés, a été kidnappée alors qu’elle enquêtait sur des violations généralisées des droits humains près du village reculé de Bunkonde, au sud de la capitale provinciale, Kananga.
Le samedi 18 mars, la MONUSCO a exprimé de «<em>fortes préoccupations face aux restrictions imposées par les forces de sécurité à sa liberté de circulation à Kananga».</em>
La France avait également appelé la Monusco et les autorités congolaises à déployer tous les moyens nécessaires pour localiser l’équipe de l’ONU disparue. La Belgique, de son côté, affirmait que la disparition de l’équipe de l’ONU constituait <em>«une atteinte très grave aux efforts de la communauté internationale pour favoriser le retour de la paix et la stabilité en RDC</em>».
Le gouvernement congolais avait déjà dit sa volonté de travailler avec la Monusco pour retrouver les deux experts de l’Onu et leurs 4 accompagnateurs congolais. La ministre congolaise des Droits humains, Marie Ange Mushobekwa, avait déclaré le mercredi 22 mars courant lors de son intervention au Conseil des droits de l’homme à Genève, que la RDC <em>«coopérerait avec la Monusco et l’Union Africaine dans leurs enquêtes sur les violences dans les provinces du Kasaï»</em>.
<a href="http://twitter.com/franck_ngonga">Franck Ngonga</a>
