Après le verdict de la Cour Pénale Internationale contraignant Germain Katanga à payer 1 million de dollars pour réparations des victimes de ses atrocités en Ituri, le chef du village Bogoro où les faits ont été commis parle des irrégularités dans les méthodologies de la CPI lors de divers procès des Ituriens à la Haye.
<em>«Par rapport aux méthodes de la CPI, nous regrettons parce que la Cour Pénale juge les Ituriens très loin. C’est là où les victimes ne sauront même pas arriver pour témoigner. La CPI prépare d’abord le fond pour inviter les victimes mais uniquement si ces dernières se présentent devant l’avocat avec des éléments de preuve (...). Au sujet de problème de Bogoro, ils ont ciblé des victimes je ne sais par quels moyens, par quelles stratégies. Ils ont échoué. Il y a des victimes qui ont des éléments de preuve mais qui n’ont pas été entendues et il y a des victimes dont les déclarations ne conviennent même pas aux événements de Bogoro»</em>, a dit Salomon Byaruhanga Kisembo ce 24 mars à ACTUALITE.CD.
Le chef Kisembo formule une recommandation à l’endroit de la Cour Pénale Internationale.
<em>«Nous demandons à la CPI, s’il y a de telles missions qui continuent, d’organiser des chambres foraines en Ituri pour que les victimes se prononcent elles-mêmes sans être à l’étranger</em>», a conclu le chef de Bogoro.
<a href="http://twitter.com/@PatrickMAMS7">Patrick Maki </a>