Rentrée parlementaire : Priorité au budget électoral selon le Président de la commission PAJ

Le député national MP François Bokona, Président de la Commission politique administrative et judiciaire de l’Assemblée nationale, a tracé les priorités pour cette entrée parlementaires de mars.

Se confiant ce 15 mars à ACTUALITE.CD, Bokona a estimé que les élus nationaux devraient se concentrer sur l’adoption du budget pour l’organisation des élections à la fin de cette année ainsi que la mise en place du gouvernement qui devra provenir de l’Accord du 31 décembre.

«<em> Il faut savoir qu’en ce qui concerne le processus électoral sans le budget, on ne fera rien. La première priorité pour l’Assemblée nationale sera d’adopter le budget avec le sénat pour organiser les élections et donner au Gouvernement l’instrument de mobilisation des recettes et des moyens pour la tenue des élections. Il y a d’autres aspects pour aboutir à la réalisation des élections. Au regard de l’accord, il est prévu qu’un Gouvernement soit mis en place. Si l’arrangement particulier est signé, il faudra procéder à l’investiture du Gouvernement tel que dit par l’accord. Il peut y avoir quelques réaménagements éventuels de la loi électorale. La Ceni peut, à travers le ministère de l’intérieur, nous amener, si elle estime qu’elle ne peut pas organiser les élections avec cette loi à l’état où elle se trouve, un projet de modification de la loi électorale. Il y a aussi l’annexe qui porte la répartition des sièges. Si le processus d’identifications des électeurs se termine à temps, nous allons adopter la loi sur la répartition de siège au cours de cette session de mars</em> », a-t-il dit.

D'après Francois Bokona, la question de l’adoption d’une loi organique portant fonctionnement du CNSA pourrait également figurer sur les priorités de cette session de mars.

<em>« Il a été décidé de la mise en place d’un conseil national de suivi de l’accord. On a attribué à cette institution le statut d’un organe d’appuis à la démocratie. Si cela est le cas, le parlement devra adopter une loi portant organisation et fonctionnement de cette nouvelle institution. A partir de ce moment on pourra nommer les animateurs et faire fonctionner l’institution en vue de la surveillance de la période de transition »</em>, a-t-il poursuivi.

Rachel Kitsita